L’UPA comprend et respecte le point de vue de M. Garon

NOTE DE LA RÉDACTION: Notre demande d’entrevue avec M. Christian Lacasse a été refusée. “M. Lacasse n’est malheureusement pas disponible pour une telle entrevue.” Nous voulions avoir l’opinion de M. Lacasse à la suite de notre entrevue avec l’ex-ministre de l’Agriculture publiée la semaine dernière.
Le porte-parole de l’UPA, M. Patrice Juneau a précisé: “Nous n’avons pas l’intention de commenter davantage les propos de l’ex-ministre, par écrit ou autrement.” Voici le communiqué de M. Juneau en lieu et place de l’entrevue souhaitée.

Jean-Pierre Lemieux, webmestre.

Soulignons à cet égard que l’intégration verticale est un phénomène présent dans tous les secteurs économiques, incluant l’agriculture.

Ce n’est toutefois pas un modèle que l’UPA privilégie, l’intégration s’éloignant du concept de propriétaire-exploitant indépendant et libre de prendre toutes les décisions pour son entreprise. Dans un monde idéal, toutes les fermes québécoises pourraient opter pour une telle indépendance. Ce n’est malheureusement pas le cas. Une dose de réalisme s’impose lorsqu’il est question de politiques publiques.

Retenons par ailleurs que l’intégration, même si ce n’est pas le modèle privilégié par l’UPA, est une pratique légale qui permet à plusieurs centaines de familles agricoles de vivre de leur métier, d’occuper le territoire et de contribuer au développement économique de leur région. Or, mettre un frein à ce phénomène aurait des conséquences négatives sur ces familles.

Deux avenues sont donc possibles. D’une part, le Québec peut décider d’interdire cette pratique parce qu’elle contourne, aux yeux de certains, l’esprit des règles de soutien étatique à l’agriculture.

D’autre part, le Québec peut limiter l’impact du phénomène en privilégiant, à tous les niveaux, le maintien et l’émergence d’entreprises familiales. Cette deuxième avenue a le grand mérite de préserver l’intégralité de l’ensemble tout en gardant les yeux sur la cible, soit le maintien et le développement d’une agriculture à dimension humaine. Il importe aussi, parallèlement, de s’assurer que les producteurs qui font le choix de l’intégration soient traités équitablement, dans le respect des familles concernées.

Source:
Patrice Juneau
Conseiller aux affaires publiques
L’Union des producteurs agricoles (UPA)

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