Protection sanitaire des animaux: le gouvernement pressé d’agir

Québec, le vendredi 15 juin 2012 – Le député de Kamouraska-Témiscouata et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture et d’alimentation, André Simard, tient à souligner le travail concerté fait en commission parlementaire autour du projet de loi 51, Loi modifiant la Loi sur la protection sanitaire des animaux concernant principalement la sécurité et le bien-être des animaux. « Nous avons apporté une dizaine d’amendements à ce projet de loi que nous avions exigé de la part du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Maintenant, le gouvernement n’a plus aucune excuse pour ne pas aller de l’avant et enrayer vigoureusement la maltraitance envers les animaux de compagnie », a affirmé André Simard.

La loi 51, qui sera adoptée ce matin, prévoit maintenant des amendes salées, des permis obligatoires pour détenir 15 chats ou chiens et plus et des nouveaux pouvoirs réglementaires qui permettront, entre autres, au ministre de mieux encadrer l’élevage, la vente et la garde des animaux de compagnie. « Il faut du courage politique, de la détermination et un engagement afin de passer véritablement à l’action. C’est ce que nous souhaitons et ce que souhaite la population québécoise de la part du ministre Corbeil », a affirmé le député de Kamouraska Témiscouata.

« Je suis vétérinaire de formation. Ce dossier me tient à cœur depuis longtemps. Il aura fallu que je questionne le ministre au Salon bleu en novembre 2011 pour que ce dernier dépose enfin un projet de loi promis et attendu depuis plus de deux ans. Puis, il aura fallu six mois au gouvernement pour appeler le projet de loi en commission parlementaire. Nous espérons qu’il agira plus vite dans l’adoption du règlement qui doit suivre l’adoption de la loi », a ajouté André Simard.

« Il est impératif que le gouvernement passe à l’action dans les prochaines semaines et fasse preuve de plus de vigueur qu’il en a fait jusqu’à présent afin de contrer les trop nombreux cas de maltraitance envers les animaux et afin de faire en sorte que les usines à chiots disparaissent », a conclu le député.


Source: Sophie Villeneuve

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