“On ne sera pas les dindons de la farce“, Jacques Cartier

“Faudrait pas non plus devenir les dindons de la farce“, nous a déclaré Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) suite à la lecture qu’il a fait du rapport de la Commission Robillard. “ Il est déplorable que le rapport Robillard veuille faire payer 100 % de l’assurance aux agriculteurs quand la mission première des producteurs est de nourrir la population du Québec. Elle veut nous envoyer totalement au secteur privé, c’est un non-sens“, a-t-il ajouté.

Les premières coupures faites avec l’accord de L’UPA

“Premièrement, précise-t-il, il faut savoir que la Financière Agricole a coupé il y a quelques mois plusieurs dizaine de millions de dollars dans les poches des agriculteurs et cela avec l’accord de L’UPA en abolissant les programmes Agri-stabilité et Agri-Québec. Pour le secteur des céréales, c’est 30 à 40 millions de dollars d’effort. Depuis, les producteurs ont aussi contribué au déficit du Québec avec la ponction du gouvernement, d’un montant de 115 millions de dollars dans les surplus de la Financière.“

Cartier prêt à une réévaluation de l’ASRA

Alors quand la Commission Robillard parle de couper un autre 300 millions, Jacques Cartier ne le prend pas. Par contre, le président du Conseil des entrepreneurs agricoles précise qu’il a répété la semaine passée lors d’un rendez-vous avec le ministre Paradis, qu’il est prêt avec son organisation à réévaluer tous les programmes agricoles, incluant L’ASRA. 

Faire profiter l’intégrateur ou l’intégré ?

“ Je ne suis pas contre l’évaluation des programmes et leur bonification au besoin mais ce qui me choque dans les propos de Mme Robillard c’est la volonté de les mettre à terre. Mais nous on dit qu’on comprend les rapports Pronovost et Saint-Pierre qui disent que l’agriculture évolue et que les programmes doivent la suivre. Effectivement, il faut déterminer dans un programme comme l’ASRA si c’est l’intégrateur qui en profite ou aussi l’intégré. Nous notre mandat est de faire évoluer l’agriculteur comme entrepreneur.“

Le CEA se distingue de l’UPA dans sa vision de l’ASRA

Le problème au Québec, c’est que tous les programmes sont universels. Il faut savoir que si l’ASRA disparait ça ne sera pas facile pour certaines productions qui ne sont pas adaptées à certaines régions. Jacques Cartier précise : “ Ce qui nous distingue de l’UPA c’est que nous on voit L’ASRA comme une couverture d’assurance alors que l’UPA accepte l’ASRA tel qu’il est comme un revenu garanti, basé sur une production moyenne.“

Paradis parle librement de pluralisme avec Cartier

Jacques Cartier qui a été visité avant l’UPA par le ministre Paradis cet été, a confiance dans une reconnaissance prochaine du pluralisme agricole. Il dit en avoir encore parlé avec le ministre la semaine passée qui en parle avec lui librement. Jacques Cartier ajoute qu’il est temps que son organisation ait droit au chapitre pour le bien des producteurs et leur diversité. Il veut faire valoir une vision plus dynamique que l’UPA pour les producteurs mais ne cache pas que sur certains points, les deux organisations (UPA et CEA) pourraient faire front commun sur certains dossiers. “Là, il se trouve que l’UPA et le CEA n’ont pas la même vision de l’adaptation des programmes“, de conclure Jacques Cartier

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“On ne sera pas les dindons de la farce“, Jacques Cartier

“Faudrait pas non plus devenir les dindons de la farce“, nous a déclaré Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) suite à la lecture qu’il a fait du rapport de la Commission Robillard. “ Il est déplorable que le rapport Robillard veuille faire payer 100 % de l’assurance aux agriculteurs quand la mission première des producteurs est de nourrir la population du Québec. Elle veut nous envoyer totalement au secteur privé, c’est un non-sens“, a-t-il ajouté.

Les premières coupures faites avec l’accord de L’UPA

“Premièrement, précise-t-il, il faut savoir que la Financière Agricole a coupé il y a quelques mois plusieurs dizaine de millions de dollars dans les poches des agriculteurs et cela avec l’accord de L’UPA en abolissant les programmes Agri-stabilité et Agri-Québec. Pour le secteur des céréales, c’est 30 à 40 millions de dollars d’effort. Depuis, les producteurs ont aussi contribué au déficit du Québec avec la ponction du gouvernement, d’un montant de 115 millions de dollars dans les surplus de la Financière.“

Cartier prêt à une réévaluation de l’ASRA

Alors quand la Commission Robillard parle de couper un autre 300 millions, Jacques Cartier ne le prend pas. Par contre, le président du Conseil des entrepreneurs agricoles précise qu’il a répété la semaine passée lors d’un rendez-vous avec le ministre Paradis, qu’il est prêt avec son organisation à réévaluer tous les programmes agricoles, incluant L’ASRA. 

Faire profiter l’intégrateur ou l’intégré ?

“ Je ne suis pas contre l’évaluation des programmes et leur bonification au besoin mais ce qui me choque dans les propos de Mme Robillard c’est la volonté de les mettre à terre. Mais nous on dit qu’on comprend les rapports Pronovost et Saint-Pierre qui disent que l’agriculture évolue et que les programmes doivent la suivre. Effectivement, il faut déterminer dans un programme comme l’ASRA si c’est l’intégrateur qui en profite ou aussi l’intégré. Nous notre mandat est de faire évoluer l’agriculteur comme entrepreneur.“

Le CEA se distingue de l’UPA dans sa vision de l’ASRA

Le problème au Québec, c’est que tous les programmes sont universels. Il faut savoir que si l’ASRA disparait ça ne sera pas facile pour certaines productions qui ne sont pas adaptées à certaines régions. Jacques Cartier précise : “ Ce qui nous distingue de l’UPA c’est que nous on voit L’ASRA comme une couverture d’assurance alors que l’UPA accepte l’ASRA tel qu’il est comme un revenu garanti, basé sur une production moyenne.“

Paradis parle librement de pluralisme avec Cartier

Jacques Cartier qui a été visité avant l’UPA par le ministre Paradis cet été, a confiance dans une reconnaissance prochaine du pluralisme agricole. Il dit en avoir encore parlé avec le ministre la semaine passée qui en parle avec lui librement. Jacques Cartier ajoute qu’il est temps que son organisation ait droit au chapitre pour le bien des producteurs et leur diversité. Il veut faire valoir une vision plus dynamique que l’UPA pour les producteurs mais ne cache pas que sur certains points, les deux organisations (UPA et CEA) pourraient faire front commun sur certains dossiers. “Là, il se trouve que l’UPA et le CEA n’ont pas la même vision de l’adaptation des programmes“, de conclure Jacques Cartier

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