FCA examine l’entente sur le Partenariat transpacifique

Avec la conclusion des négociations du Partenariat transpacifique (PTP) la Fédération de l'agriculture (FCA) examine de près l'entente afin de mieux en comprendre les diverses conséquences pour les agriculteurs canadiens. 

 

La FCA et ses membres ont toujours maintenu leur position quant à l'importance de la participation active du Canada à ce vaste accord commercial, afin de s'assurer que les agriculteurs canadiens bénéficient de la certitude sur les marchés dont ils ont besoin et qu'ils méritent alors qu'ils vont de l'avant.

Pour de nombreux agriculteurs qui dépendent des exportations, comme les producteurs de bœuf et de porc, l'entente se traduira par un accès égal aux marches des pays signataires du PTP, et en particulier aux marchés du Japon, du Vietnam et de la Malaisie, ce qui les placera sur un pied d'égalité avec leurs homologues américains et australiens. Pour d'autres, comme les producteurs de betteraves sucrières, les négociateurs n'ont pas réussi à obtenir l'accès accru au marché américain qui leur permettrait d'envisager avec confiance l'avenir de la production de leur produit au Canada.

« Le marché japonais à lui seul offre un énorme potentiel à nos producteurs de bœuf et de porc », souligne Ron Bonnett, le président de la FCA.  « Grâce à notre réputation de pays qui produit d'excellents aliments, les agriculteurs canadiens devraient pouvoir faire d'importantes percées dans les marchés des pays de la région Asie-Pacifique. »

 L'accord commercial prévoit également des concessions dans les secteurs canadiens de la production laitière, de la volaille et des œufs, qui seront obligés d'ouvrir leurs marchés de 2 % à 3,2 % de plus aux importations.

« Certainement, un accès accru des producteurs étrangers à nos secteurs de production laitière, de la volaille et des œufs n'était pas le résultat souhaité, mais nous sommes encouragés par les mesures prises par le gouvernement canadien pour annoncer des programmes visant à atténuer les répercussions négatives sur les producteurs sous la forme d'indemnisations », explique M. Bonnett.

La FCA encourage le nouveau parlement qui sera formé après l'élection du 19 octobre à examiner soigneusement l'entente et ses mérites, ainsi que les engagements pris de venir au secours des secteurs subissant des effets négatifs de l'entente. La FCA insiste également pour que le gouvernement marque une pause et passe en revue son programme commercial. Suite à la conclusion l'année dernière de l'Accord économique et commercial global avec l'Europe et de l'entente sur le TPT aujourd'hui, le Canada a conclu des accords de libre-échange avec les deux plus gros blocs commerciaux dans le monde.

« Ce que doivent faire maintenant le gouvernement et l'industrie est se réunir afin de déterminer ce qu'il faut aux agriculteurs pour profiter à fond de ces accords commerciaux et établir une stratégie d'exportation », observe M. Bonnett.

Votre commentaire

En savoir plus sur LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading