Des producteurs à l’école Bélisle

Environ 80 producteurs se sont réunis le 24 février dernier à Kamouraska pour participer à une séance d’information de la compagnie Bélisle sur le thème : comment maximiser les actifs de sa ferme ?

Chérir les sols

La première conférence était donnée par Guy Forand M.Sc.ag qui a rappelé : “ On vit sur du temps emprunté. Si on regarde toute l’énergie nécessaire pour produire et l’énergie qui en ressort, ça ne fait pas le poids. On a un débalancement énergétique. Il faut donc revenir à une meilleure qualité du sol pour une meilleure qualité d’élevage! “

Rappelant que nous subissions le développement des pesticides et de la mécanisation depuis la Seconde guerre mondiale, il a rappelé que l’agriculture sur sol vivant est là pour rester et qu’il faut tendre vers une agriculture microbiologique.

“L’autofertilité des sols est possible si on se préoccupe de la vie des sols. Il existe un écosystème agricole et il faut utiliser ce système naturel“ a-t-il précisé.

En présentant un comparatif entre la production conventionnelle et la production sur sol vivant, il a expliqué aux producteurs présents comment devenir autonomes sur leur ferme.

Un outil spécifique à Bélisle

Par la suite Stéphane Michaud et Olivier Pelletier-Proulx, deux responsables de territoire chez Bélisle ont présenté leur nouvelle approche. “ On est souvent, pas capable d’expliquer l’analyse des foins“ ont-ils dit. “ On a donc développé un nouvel outil pour se comprendre“. Les deux comparses ont alors expliqué que leur analyse portait sur 3 critères : la conservation, la consommation par le bétail, et la ration calcium/magnésium.

Stéphane Michaud a rappelé : “ Notre outil est intéressant car en bout de course ce que veut le producteur, c’est faire de l’argent avec chaque type de foin classé.“ Dans le système proposé cette journée-là, le foin ayant un plus grand potentiel de rendement financier se détaillerait à 400 $ la tonne de matière sèche et le moins cher à 80 $ la tonne. Stéphane Michaud a précisé qu’il est important de tenir compte de la santé de la vache, du volume de lait recherché et du profit espéré mais qu’une bonne production devait se situer aux alentours d’un résultat qui donne 250 $ et plus la tonne. 

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