Alors que la mairesse de Bromont se félicitait à Caen en 2014 de la tenue des Jeux équestres mondiaux en 2018 au Québec, et recevait des mains de la France le trophée relais pour que le Canada devienne le prochain pays hôte des JEM, voilà que le Journal de Montréal (JM) publiait hier que ceux-ci sont mis en péril par le refus du gouvernement canadien de subventionner l’organisation. La Vie agricole évoquait les difficultés de l’organisation dès le 30 avril dernier.
Le JM rappelle que pour boucler son budget de 95 millions de dollars canadiens, le comité organisateur recherche encore 40 millions de dollars et qu’en début de semaine, “le gouvernement du Canada a informé le comité organisateur des Jeux équestres mondiaux de 2018 qu’il ne financerait pas la présentation de ces jeux“. Le Fédéral dit craindre pour la viabilité financière de l’évènement en raison notamment du manque de participation du secteur privé.
Que ce soit aux États-Unis ou en France, les JEM 2010 et JEM 2014, dont La Vie agricole était média officiel, étaient financés par le public et le privé. La compagnie Alltech en était le commanditaire privé principal.
Pour 2018, aucun privé ne s’est encore manifesté. Par ailleurs le projet projeté à Bromont n’a pas encore, à notre connaissance, prévu de se développer sur un plus large territoire incluant Montréal et Québec, comme ce fut le cas en France en 2014 avec l’éclatement des compétitions à Caen sur deux sites mais aussi à Deauville, au Haras du Pin ou au Mont-Saint-Michel.
Des discussions ont lieu actuellement avec la Fédération équestre internationale (FEI) afin de déterminer si les JEM 2018 peuvent être maintenus ou non au Canada.