Génocide au Témiscamingue

Lorsque la moitié d’une population disparaît suite à des catastrophes climatiques ou médicales la population en générale est interpellée, réagit et vient en aide face à ces évènements. C’est ce qui est arrivé ici au Témiscamingue pour les producteurs de boeufs et les producteurs d’agneaux. 

So, So, So, Solidarité, vous connaissez? L’UPA elle ne connait pas ça ! C’est plutôt elle la source du problème et ses règlements mur à mur décriés depuis toujours. En effet près de 50% des producteurs de boeufs d’ici (et du Québec en général), et 70% des producteurs d’agneau de la région ont été forcés d’arrêter leur production. Pourtant, depuis une quarantaine d’années les producteurs d’agneau léger d’ici avaient le vent dans les voiles et répondaient à une demande croissante des différentes ethnies de la région de Toronto, voisin du Témiscamingue.

La financière agricole et son complice l’UPA ont décidé que maintenant au Québec on ne produirait plus que de l’agneau lourd. L’assurance stabilisation pour l’agneau léger serait abolie.

Heureusement après quelques années de discussions et de négociations, on a accepté de garder l’assurance stabilisation sur l’agneau léger, mais à la condition de les vendre seulement au Québec. Si on les vend en Ontario, l’assurance stabilisation est coupée.

Mais le mal était déjà fait et des 24 entreprises produisant des agneaux 18 ont déjà cessé d’exister.

Est-ce que mâcher de la gomme et marcher en même temps semblait trop difficile pour l’ UPA et la Financière Agricole?

Pour le secteur du boeuf, on se rappelle qu’en 2008 la financière qui avait peur pour la survie (pérennité),de son programme d’assurance stabilisation, s’associe à la fédération des producteurs de boeufs pour changer l’assurance stabilisation de la vache vers le veau contre la volonté quasi unanime des producteurs.

La Financière a donc économisé ainsi des dizaines de millions de dollars sur le dos des producteurs de boeufs avec la collaboration de notre syndicat tandis qu’en échange pour plus de pouvoir et de contrôle, notre syndicat deviendra l’unique source officielle pour tout le secteur du boeuf et pourra peut-être augmenter le volume de vaches à l’abattoir Colbex-Lévinoff.

Malheureusement on connait maintenant le résultat d’une autre trahison syndicale et ce sont près de 50% des entrepreneurs de boeufs et leur ferme qui ont abouti à l’abattoir.

 

Michel Duclos Union des agriculteurs libres du Témiscamingue

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