Longévité des vaches pour plus de bénéfices

La conformation des membres et du pis d’une vache sont des caractéristiques qui ont un impact sur sa longévité dans un troupeau. Ces traits se transfèrent assez bien par l’hérédité. Toutefois, comparativement à la génétique, la régie influence beaucoup plus la capacité de la vache à demeurer dans le troupeau pendant plusieurs lactations. 

L’alimentation et le confort sont des composantes essentielles au maintien de la santé des vaches. Plusieurs problèmes sont directement ou indirectement reliés à un déséquilibre alimentaire ou à un manque de confort : difficulté au vêlage, rétention placentaire, métrite, enflure du pis, fièvre de lait, foie gras, acétonémie, déplacement de caillette, acidose, boiterie.

Une recherche menée à l’Université McGill a démontré qu’une meilleure prévention des problèmes de santé, qui se répercutent habituellement sur la fertilité des vaches, permettrait d’économiser 250$ pour une vache en première lactation et 840$ pour une vache en 3e lactation. C’est une baisse de coût reliée directement au profit par vache dans le troupeau. On pourrait également dire qu’on peut investir jusqu’à 250$/vache pour maitriser les problèmes courants et améliorer ainsi la longévité de l’animal dans le troupeau tout en gardant le même profit.

Parmi toutes les données analysées, le profit à vie des vaches les plus payantes était 5000$ plus élevé que pour les vaches moins efficaces, à une moyenne de 63 mois d’âge. Vite, trouvons le secret des producteurs et des vaches le plus performant!

Tout ceci donne à réfléchir sur l’argent laissé sur la table, de façon bien involontaire. De plus, en situation de pression économique, avec des baisses de prix du lait et une augmentation du coût des concentrés, la longévité des vaches prend toute son importance.

En Europe, plus précisément en Autriche, on s’est penché sur les effets d’une meilleure longévité des animaux sur la rentabilité des entreprises.

Des vaches qui vivent plus longtemps dans le troupeau permettent de diminuer le coût total de production à cause de la baisse des coûts de remplacement. Par ailleurs, la moyenne de production de lait nécessaire au profit annuel de la ferme est étroitement liée à la durée de vie des vaches dans le troupeau. Les vaches qui sont réformées plus jeunes doivent produire plus de lait par jour que celles réformées plus vieilles pour réaliser le même profit moyen.

Les Autrichiens affirment que le fait d’améliorer la longévité des animaux permettrait de viser une moyenne de production de lait moins élevée sans influencer la profitabilité de la ferme. Pour eux, l’utilisation de moins de concentrés et une moins grande dépendance aux intrants provenant de l’extérieur de la ferme et aux fluctuations de leurs coûts sont des bénéfices additionnels. Cela répond également au critère de durabilité de la production laitière, en 

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