Billette pourrait être ministre de l’Agriculture demain matin !

Selon le Journal de Québec, « S’il y a fort à parier que Laurent Lessard sera soulagé de l’épineux ministère des Transports», rien ne lui garantit de garder l’Agriculture. Par ailleurs Le journal de Québec dévoilait en début de soirée qu’un autre nom que celui de Laurent Lessard circule aussi sur la colline parlementaire pour l’attribution du ministère de l’Agriculture : Il s’agit de celui du whip en chef actuel du gouvernement, Stéphane Billette, qui pourrait se voir octroyer ce ministère qu’il chérit. Une autre source très bien informée a dit ce soir à La Vie agricole que cela était de l’ordre du possible. 

On sait que Laurent Lessard occupait ces derniers mois le poste de ministre de l’Agriculture suite au départ prématuré de Pierre Paradis en plus de son poste au ministère des Transports. Si Laurent Lessard confiait en février dernier en entrevue à La Vie agricole, après sa nomination, qu’il ne voyait pas de problème à occuper deux ministères jusqu’aux prochaines élections générales, de nombreux acteurs du milieu agricole doutaient de cette option : « Moi, j’y vais à fond. Je ne fais pas beaucoup de politique partisane, mais je fais de la politique de clientèle. (…) Moi le téléphone est ouvert. Ils me connaissent tous. Ils m’appellent. Je réponds. (…) L’agriculture, je m’en occupe à temps plein. Je ne ménage aucun effort. Ce qui est le fun là-dedans, j’arrive, mais les gens sont tous les mêmes qu’avant. » disait alors Laurent  Lessard.

Billette a gardé le lien avec le monde agricole

En février dernier, Stéphane Billette, quant à lui, était le conférencier invité de l’assemblée générale des Céréaliers du Québec et il déclarait aux producteurs présents: «Je vous ai entendu!»

Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles, syndicat non reconnu par la loi, avait alors présenté Stéphane Billette tour à tour, comme « Producteur laitier de 1995 à 2003, puis commissaire industriel, directeur général  de Centre local de développement, député depuis 2008 et maintenant whip en chef du gouvernement Couillard.»

Stéphane Billette s’était dit très heureux d’être en présence de ces producteurs pourtant affiliés à une organisation syndicale en recherche de reconnaissance officielle. Après avoir parlé de ses propres expériences à conduire des moissonneuses-batteuses ou à faire des prémix, et après avoir évoqué les souvenirs de son père en lien avec le monde agricole, Stéphane Billette avait alors rappelé : «On ne sort pas l’agriculture d’un gars.»

Il rappelait aussi sa devise : « Rencontrer et écouter tous les producteurs jusqu’au dernier du dernier rang!».

Après le CEA, L’UPA

Et effectivement, quelques semaines plus tard, il était à la rencontre de producteurs affiliés à l’UPA dans un comité local de son comté. Il disait alors: « Peu importe l’association dans laquelle on va, on voit que les producteurs veulent connaître les enjeux (…) On voit bien aujourd’hui que les producteurs sont beaucoup plus informés qu’avant et très au courant de la réalité».

Il nous déclarait finalement au cours des derniers mois avoir noté la présence de l’institut Jean-Garon lors de la commission parlementaire sur l’aménagement du territoire et s’était alors félicité que l’organisme entre maintenant pleinement dans le débat public. 

Une chose est sûre Stéphane Billette a toujours gardé les deux pieds bien ancrés sur la terre et a su entretenir le flambeau de l’agriculture depuis son poste de whip en chef.

Sur la photo: Stéphane Billette, lors d'une entrevue au bureau de La Vie agricole, où il nous disait lire assidûment notre publication tous les mois.

 

 

 

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