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Les producteurs de grains du Québec demandent l’aide du gouvernement canadien afin de limiter les impacts des guerres commerciales.

Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) réclament un meilleur soutien du gouvernement du Canada face aux pertes liées aux conflits politiques et commerciaux qui ne cessent de prendre de l’ampleur entre les États-Unis, le Canada et la Chine. Les PGQ demandent que le gouvernement fédéral mette en place un fonds de soutien afin de protéger les producteurs contre les pertes économiques engendrées par ces conflits. 

« Le gouvernement canadien doit protéger les producteurs de grains contre des décisions politiques sur lesquelles ils n’ont aucun pouvoir », explique M. Christian Overbeek, président des PGQ. « Les États-Unis protègent leurs producteurs et nous avons, nous aussi, besoin d’un gouvernement qui agit face à l’instabilité des prix sur les marchés internationaux », explique-t-il.

Alors que le prix du soya atteint des creux historiques, la production de canola est également plongée dans l’instabilité. Ceci s’explique par des marchés devenus complètement imprévisibles, ce qui engendre une chute des prix, alors que le coût d’achat de la machinerie est en hausse en raison des tarifs sur l’aluminium et l’acier. « Un fonds de soutien doit être mis en place immédiatement afin d’apaiser l’inquiétude grandissante des producteurs et assurer notre compétitivité sur les marchés internationaux », ajoute M. Overbeek.

L’an dernier, le gouvernement américain a mis en place une aide financière de 12 milliards de dollars afin de minimiser les impacts de la chute des prix de certaines matières premières. Il vient tout juste d’annoncer une aide supplémentaire de 15 milliards de dollars pour l’année à venir.

Rappelons que le gouvernement du Québec a reconnu dans le passé que les programmes actuels ne sont pas en mesure de soutenir adéquatement les producteurs de grains dans une situation de bas prix prolongé. « Nous invitons donc le gouvernement du Canada à agir, et le gouvernement du Québec à appuyer notre demande », conclut M. Overbeek.

 

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