La FADQ répond aux producteurs insatisfaits de Saint-Pamphile !

La Vie agricole et LVATV ont été conviés par des producteurs et les UPA local et régional du secteur de Saint-Pamphile pour une conférence de presse la semaine passée où nous avons appris que ces producteurs déposeront un mémoire contre la FADQ au Protecteur du citoyen pour faire entendre leurs voix sur les remboursements liés à la sécheresse 2018. Nous avons demandé à la FADQ de nous donner leur réaction. La voici !

«Voici quelques informations en lien avec votre demande.

  • En 2018, la production de cultures fourragères a été affectée de façon importante par des événements climatiques de gel hivernal et de sécheresse dans toutes les régions du Québec.
  • À la suite de ces événements, La Financière agricole du Québec a effectué en août, en octobre et en décembre 2018 des avances de paiement en assurance récolte totalisant 47,9 M$ pour la protection collective du foin et des pâturages.
  • De plus, afin de considérer les frais supplémentaires encourus par les producteurs liés à la situation de sécheresse exceptionnelle de l’année 2018, des indemnités additionnelles de près de 12 M$ ont été versées en mars 2019. Ces indemnités additionnelles considèrent les frais supplémentaires encourus par les producteurs à la suite de l’augmentation du prix de vente du foin et de la distance à parcourir pour permettre l’approvisionnement en foin.
  • Pour l’année d’assurance 2018, 4 555 entreprises agricoles auront reçu des indemnités totalisant environ 59,9 M$. Concernant la région de Chaudière-Appalaches, 5,4 M$ ont été versés à 942 producteurs.
  • Par ailleurs, au cours de l’automne 2018, la méthode d’évaluation des pertes de la protection d’assurance récolte Foin et pâturages a fait l’objet d’un audit par les firmes Axxima et AGÉCO, confirmant la justesse de la méthode.
  • La protection d’assurance récolte pour le foin et les pâturages est une couverture collective couvrant essentiellement les pertes occasionnées par le gel hivernal, le manque et l’excès de pluie. Les taux de perte calculés pour ces risques climatiques représentent la perte moyenne encourue dans le territoire desservi par la station météorologique, et non la perte observée précisément chez un producteur.»

 

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