Un autre succès pour les Journées horticoles et Grandes cultures de St-Rémi, à l’aube d’un 25e anniversaire

C’est une vingt-quatrième année consécutive réussie pour les Journées horticoles et Grandes cultures, organisées par le CLD des Jardins-de-Napierville, de concert avec le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), Emploi-Québec et Desjardins.

« Les exposants sont au rendez-vous ! », nous raconte d’emblée le directeur général du CLD des Jardins-de-Napierville, Michel Charbonneau. « Je pense qu’on arrive à toucher, à démontrer aux agricultrices et aux agriculteurs… la qualité de l’information qu’ils viennent chercher, ici. » « Deuxièmement, la relève ! Les jeunes sont au rendez-vous… Et cette année, c’est encore plus présent au niveau de la jeunesse agricole ». Au fil du temps, les Journées horticoles sont devenues un incontournable pour les professionnels, les producteurs et les productrices de tous âges.  « Tradition, pour moi, c’est un grand mot, mais on peut envisager au-delà de la 25e édition », précise Michel Charbonneau. Il nous informe d’ailleurs que les discussions sont amorcées pour organiser une édition spéciale soulignant cet événement, avec la présence souhaitée du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne.

Au programme, plusieurs conférences de haut niveau sont très appréciées des visiteurs. Parmi les exposants, nombreux sont ceux qui ne manquent pas l’occasion d’y participer chaque année. Le représentant chez Dubois Agrinnovation, Réjean Sainte-Marie, est à même de constater l’évolution de l’événement et constate les changements dans l’industrie : « On voit l’évolution du marché agricole… c’est le bio aujourd’hui qui est le plus en expansion. Donc, on s’est ajusté comme fournisseur… »

Lors de notre visite, nous avons constaté la gamme d’options offertes tant pour les productrices et les producteurs conventionnels que biologiques. Particulièrement cette année, plusieurs exposants proposaient des solutions alternatives à l’utilisation de pesticides.

C’est le cas notamment d’une innovation venue d’Europe, inédite en Amérique du Nord. Le représentant de Gmabe, Benoit St-Laurent, nous indique que certaines villes du Québec se montrent déjà intéressées. Il nous partage avec fierté l’arrivée du premier robot de désherbage mécanique autonome et du pulvérisateur à eau chaude répondant aux normes élevées en matière de faible émission de CO2 des villes européennes.

Les visiteurs étaient ensuite conviés au traditionnel coquetel pour entendre la conférence de l’invité d’honneur, Michel Saint-Pierre, coprésident de l’Institut Jean Garon et ancien sous-ministre au MAPAQ. Soulignons aussi que la vente de bouteille en plastique à usage unique était inexistante dans l’édition de cette année, encourageant les visiteurs à apporter leur bouteille réutilisable.

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