(LVA) Marie-Christine Lalande, professeur à L’ITA de La Pocatière, était de passage au studio de LVATV en entrevue avec l’éditeur de La Vie agricole, Yannick Patelli, pour expliquer la sortie d’une lettre ouverte publiée sur le site de www.lavieagricole.com la semaine passée où il est fait état de «plagiat» à répétition à l’ITA de La Pocatière.
Si elle reconnait que la contestation de notes est un droit pour les étudiants, elle déplore un système où la pression serait récurrente sur les professeurs pour annuler des décisions pédagogiques. Elle nie que cette action se soit faite (comme l’a fait dans une entrevue avec La Vie agricole le directeur du campus, Sylvain Gingras, vendredi dernier) dans le but de faire une diversion ou une pression de la part des professeurs dans le cadre de la négociation collective à venir. Elle évoque même des problématiques de plagiats à l’ITA qui remonteraient à plusieurs années en arrière.
Elle dit espérer obtenir avec son syndicat ( le SPEQ) cosignataire de la lettre d’opinion une rencontre avec le cabinet du ministre et le MAPAQ dans les prochains jours.
Je sais que cette problématique est répétée depuis plusieurs années, que d’autres professeurs ont subi les décisions à répétition dans le sens que ce que ce prof de français raconte. Ce n’est pas le plagiat qui est le sujet, c’est la réaction de la direction. Le stress constant causé par une direction incompétente en pédagogie est palpable à l’ITA.
Il est arrivé qu’une plainte sur les notes des étudiants se soit traduite par le prof retiré du cours et une stagiaire l’a terminé. Il y a plusieurs griefs du syndicat en cours. Genre, une petite guerre. J’ajoute que ce sont des ouï-dire, mais je le tiens de la bouche de mon ami qui est le prof en question dans mes exemples. C’est le modus operandi de la boite.