Devant les risques actuels, Bœuf Québec s’engage dans un effort supplémentaire pour accélérer la transformation du bœuf au Québec.

De L'étable à la table

La fermeture récente des grands abattoirs de viande en Amérique du Nord fait craindre pour la survie des producteurs de bouvillons au Québec. Déjà en crise depuis 2008, la filière pourrait ne pas se remettre si le principal transformateur de l’Est du Canada devait aussi fermer à cause du Covid. C’est pourquoi Bœuf Québec mobilisera tous les partenaires au cours des prochains jours afin d’accélérer la reconstruction de la filière québécoise et transformer plus de 1000 bouvillons par semaine au Québec. Cette accélération de la reconstruction permettra de réduire les risques pour les producteurs et se fera au bénéfice des consommateurs québécois en supportant la chaîne d’approvisionnement. Dans ce contexte, l’année 2020 est l’occasion idéale pour que les consommateurs tombent en amour avec le bœuf du Québec!

Le contexte de crise aggravé pour les producteurs de bouvillons du Québec

Depuis plusieurs semaines, la chaîne d’approvisionnement de la viande s’effondre en Amérique du Nord suite à la fermeture et au ralentissement des principaux abattoirs. Avec l’annonce d’un premier cas de Covid, le principal abattoir de l’Est du Canada pourrait aussi être forcé de fermer. Cette éventualité, sème l’inquiétude au Québec puisque le prix alors payé aux producteurs de bouvillons pourrait s’effondrer, comme dans l’Ouest. La production de bouvillons au Québec est déjà en crise depuis 2008, ayant perdu plus de 60 % de la production.  Cette crise supplémentaire pourrait inciter un nombre significatif de producteurs parmi ceux qui demeurent encore à quitter définitivement la production de bouvillons.

L’effort Bœuf Québec

Le directeur général de Bœuf Québec souligne que : «L’accélération de la reconstruction de la filière québécoise pour augmenter la transformation à plus de 1000 bouvillons par semaine au Québec est le meilleur moyen de limiter le risque lié à une possible fermeture du principal abattoir de l’Est du Canada. C’est un énorme chantier, mais la situation actuelle nous oblige à prendre des moyens extraordinaires pour en assurer le succès.» Au cours des prochains jours, le travail de Bœuf Québec visera ainsi à quadrupler la transformation et la distribution de bouvillons au Québec en comparaison à 2019. Cette augmentation se fera au bénéfice des consommateurs québécois en soutenant l’approvisionnement des détaillants. Rappelons qu’on transformait en moyenne moins de 250 bouvillons par semaine au Québec en 2019 et que depuis 1 mois, la transformation se maintient à 600 bouvillons par semaine.

 

Quelques chiffres :

  • Les québécois consomment environ 600 000 bouvillons par année.
  • La production de bouvillons est passée de plus de 200 000 bouvillons annuellement en 2008 à moins de 90 000 en 2019.
  • La fermeture des abattoirs au Québec : Billette (2007), Colbex (2012), Laroche (2015)
  • Les deux principaux abattoirs sous inspection fédérale au Québec  qui abattent des bouvillons au au Québec: Viandes Forget/Montpak International, Viandes Richelieu.
  • Il y a plus d’une dizaine d’abattoirs sous inspection provinciale qui transforment des bouvillons.
  • Sobeys soutient Bœuf Québec et distribue le programme Bœuf Québec dans 290 supermarchés IGA au Québec et dans 150 marchés sous les bannières Tradition et Bonichoix.

 

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