Les colères agricoles en Europe viendront-elles jusqu’ici?

Alors qu’au Québec, les relations restent pacifiques entre gouvernements et producteurs, habitués que nous sommes à des campagnes d’intégration des agriculteurs dans la société notamment pour le respect des tracteurs sur les routes, les manifestations en Europe des agriculteurs en colère commencent à interpeller par ici. Lors du salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe, ils étaient plusieurs à se demander si «on n’est pas trop mous par ici vis-à-vis des décideurs».

En Allemagne les tracteurs des agriculteurs ont bloqué  Berlin la semaine dernière. En France on renverse les panneaux identifiant les villes et villages pour protester depuis des mois contre les mesures imposées au monde agricole par l’Europe.

Ce 20 janvier ce sont donc l’ensemble des politiciens Outre-Atlantique qui se mobilisent pour entendre les agriculteurs, le tout nouveau premier ministre français Gabriel Attal, est même le premier sur les rangs.

Le premier ministre de la France Gabriel Attal effectue ce samedi 20 janvier un déplacement dans le Rhône où il participe à un débat avec 150 Français. Le gouvernement français sent monter la colère chez les agriculteurs, de plus en plus enclin à voter pour le Rassemblement national (ex-Front national de Jean-Marie Le Pen) aux élections européennes de juin prochain.

Le ministre de l’Agriculture français, Marc Fesneau sera lui ce samedi dans le Cher. Le rassemblement national, parti d’extrême-droite n’est pas en reste, puisque son jeune président de parti, Jordan Bardella sera lui en Gironde.

 

 

1 Commentaire

  1. Le problème, c’est qu’ici, les agriculteurs semblent encore se contenter de demander plus d’argent au gouvernement plutôt que d’exiger des réformes majeures dans le modèle agricole actuel.

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