Nous risquons de perdre si on ne risque pas

 

Qui ne risque rien n’a rien!

En quelques mots, voici un condensé de la vie si on ne le prend pas de façon trop catégorique.

C’est tout à fait responsable et raisonnable de ne pas risquer ce que nous avons. Cependant, comme la terre tourne, comme les années avancent et surtout comme l’inflation fait partie de nos vies depuis notre naissance, à bien des égards, nous risquons de perdre si on ne risque pas. Ceux qui ont placé de l’argent depuis cinq ans dans des comptes archi-sécuritaires à faibles taux d’intérêt ont perdu beaucoup d’argent. Je n’aurais jamais osé prendre le risque qu’ils ont pris.

Ce que je retiens de ceci est le fait que tout est relatif, y compris la notion du risque.

Depuis les 50 dernières années, le Québec a osé prendre des décisions importantes, surtout pour la protection du français, notamment par la création d’Hydro-Québec, celle de la Caisse de dépôt et surtout la loi 101. J’ai peine à penser ce que nous serions sans ces décisions et plusieurs autres.

Nous sommes collectivement différents du reste du Canada et nous en sommes fiers. Il nous incombe constamment d’innover dans nos décisions et c’est une bonne chose, car d’une certaine façon, notre différence nous donne un avantage face aux autres. Être forcé constamment d’innover nous maintient parmi les meilleurs.

Le panier bleu du Québec s’inscrit dans cette thématique. La récompense d’avoir réussi avec le panier bleu aurait été tellement spectaculaire que le Québec aurait été un peu cinglé de ne pas l’avoir essayé. Bravo MAPAQ!

Je vois ici la marque d’un gagnant. On risque, on ne réussit pas cette fois-ci, on est fier de l’avoir essayé, on assume et on apprend pour la prochaine fois pour être plus compétitif et on se prépare à foncer encore, le plus vite possible.

Pierre Nadeau, ancien directeur général du CILQ ( Conseil industriel laitier du Québec)

 

 

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