La francophonie, un moteur pour le monde

Caroline Saint-Hilaire, administratrice de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) était à Montréal au CORIM ( Conseil des relations internationales de Montréal ) le 4 avril dernier. La Vie agricole, média francophone de référence au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick y était.

Caroline Saint-Hilaire, femme politique, diplomate, ancienne députée fédérale au Bloc Québécois et ancienne mairesse de Longueuil, a rappelé que la francophonie est une énergie motrice du monde. «J’ai l’absolue conviction que le courant d’énergie collaboratrice qui traverse la communauté francophone que nous ressentons  dans nos âmes, dans nos rêves contribue à la prospérité, à la paix et à la beauté du monde».

Si je vous ai convaincu en fin de mandat que cette problématique (la francophonie) est moins problématique, j’aurai réussi ma mission, a-t-elle souligné.

Elle a ensuite rappelé que d’être à la tête de l’OIF est une occasion privilégiée de célébrer «notre communauté linguistique».

«J’ai toujours eu un élan passionnel pour la francophonie. Et je veux le transmettre», a-t-elle précisé.

«C’est éminemment politique et les décisions émanent des États qui la composent», a spécifié Mme Saint-Hilaire. Elle a aussi comparé l’OIF aux autres organisations internationales, ONU, ACEUM, Amnesty Internationale en rappelant que l’OIF tient le haut du pavé en termes de réalisations.

Elle a souligné aussi que l’augmentation des budgets alloués par les différents pays a été attribuée en totalité aux projets sur le terrain et c’est une nouveauté depuis 15 ans, a-t-elle précisé. Pour Caroline Saint-Hilaire, la francophonie doit être de terrain est universelle.

L’Organisation internationale de la francophonie est une organisation, personne morale de droit international public, créée en 1970, regroupant 88 États ou gouvernements de diverses tailles et diverses cultures. La francophonie c’est 16 % de la richesse mondiale.

 

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