La rencontre des Éleveurs de porcs du Québec les 7 et 8 novembre derniers a été l’occasion de présenter les modifications proposées dès 2025 à l’ASRA.
Il est prévu de retenir dans le programme ASRA les frais de mise en marché directement générés par le processus de production à la ferme et par la commercialisation jusqu’à la première transaction de vente. Il est prévu de considérer des contributions spéciales lorsqu’il est démontré que celles-ci permettront de générer concrètement une diminution des interventions et une amélioration du fonds d’assurance.
Il est aussi prévu d’aligner l’ASRA sur l’équilibre production-abattage au Québec. Pour ce faire, il est prévu d’exclure la production de porcelets pour les élevages hors Québec à compter de 2026, les entrées de porcs des autres provinces pour engraissement et abattage au Québec et les frais liés à l’abattage à l’extérieur du Québec.
Les Éleveurs estiment globalement les mesures envisagées par la Financière comme cohérentes et ils appuient ces principes et mesures qui selon eux contribuent à clarifier les règles du jeu pour la prochaine négociation. Ils espèrent que tous les partenaires visent un partage équitable des risques et des marges.
Les Éleveurs de porcs du Québec soulignent toutefois quelques préoccupations : ils veulent que le groupe de travail sur la sécurité du revenu ait la latitude nécessaire pour réaliser ses travaux, donner le temps à l’organisation de compléter l’arrimage entre la production et les capacités d’abattage.
Ils rappellent aussi que la vente de porcelets à l’extérieur du Québec et les détournements restent des soupapes nécessaires dans certaines conditions.