Charles Milliard propose une vision forte pour l’agriculture québécoise : reconnaître nos agriculteurs comme les entrepreneurs qu’ils sont

Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Charles Milliard, a présenté cette semaine ses engagements en matière d’agriculture, «une priorité centrale dans sa vision d’un Québec fort, autonome et fier de ses régions», précise-t-il.

«?L’agriculture est au cœur de notre identité, de notre économie et de notre vitalité territoriale. Il est temps de la remettre à l’avant-plan de nos priorités politiques et économiques. Nos agricultrices et agriculteurs sont des entrepreneurs à part entière, et ils méritent qu’on les soutienne comme tels?», affirme Charles Milliard.

Le monde agricole, lui, est sous pression — et il l’est depuis longtemps selon Charles Milliars

«Pourtant, les réponses gouvernementales tardent à refléter l’ampleur réelle de la crise. Une crise bien antérieure à la guerre tarifaire avec les Américains, mais que cette dernière ne fait qu’exacerber, rendant le quotidien de nos familles agricoles encore plus difficile. Le revenu net des entreprises agricoles est aujourd’hui anémique, pendant que leur niveau d’endettement atteint des sommets. Derrière ces chiffres, ce sont des familles entières qui peinent à maintenir la tête hors de l’eau. Les marges sont faibles, la vulnérabilité est grande, et une multitude de facteurs échappent à leur contrôle — qu’il s’agisse des conditions climatiques, des fluctuations de marché ou des enjeux de main-d’œuvre», explique le candidat à la chefferie du PLQ.

Pour M.Milliard : « Dans ce contexte, l’inaction ou les mesures partielles du gouvernement aggravent le sentiment d’abandon et la détresse psychologique chez ceux et celles qui nourrissent le Québec. Dans un Québec résolument tourné vers le développement économique pragmatique, fort et ambitieux, l’agriculture ne serait pas marginalisée, mais pleinement intégrée à notre vision d’avenir. Soutenir nos producteurs agricoles, c’est investir dans notre sécurité alimentaire, notre vitalité régionale, et notre croissance économique», explique-t-il.

Les engagements de Charles Milliard pour l’agriculture québécoise selon le communiqué transmis à la presse

  1. Défendre nos agriculteurs et le modèle agricole québécois
  • Protéger la gestion de l’offre dans son intégralité, un principe fondamental de notre modèle agricole que Charles s’engage à défendre fermement.
  • Accroître les mécanismes pour limiter la spéculation sur les terres agricoles, afin d’assurer leur accessibilité à ceux qui les cultivent.
  1. Moderniser les structures et favoriser le développement de l’agriculture
  • Investir et actualiser les programmes de gestion des risques de la Financière agricole du Québec pour mieux refléter les réalités d’aujourd’hui.
  • Mettre en place un crédit d’impôt à l’investissement destiné aux fermes de petite taille.
  • Créer un programme d’aide spécifique pour les régions périphériques, où l’agriculture est essentielle à la vitalité du territoire.
  • Élaborer et mettre en œuvre un plan de développement et de maintien d’abattoirs régionaux sur l’ensemble du territoire.
  1. Soutenir la relève agricole et lui donner une voix
  • Bonifier l’incitatif fiscal lors de la vente d’une terre à la relève, qu’elle soit familiale ou non-apparentée.
  • Garantir une représentation adéquate des jeunes agricultrices et agriculteurs au sein des instances décisionnelles qui administrent les programmes d’aide.
  1. Assurer la disponibilité de la main-d’œuvre et soutenir les producteurs
  • Exclure la transformation alimentaire des restrictions relatives aux travailleurs étrangers temporaires, comme c’est le cas pour le secteur agricole primaire.
  • Augmenter le budget du programme travailleur de rang afin d’en élargir l’accès et les services, particulièrement en région.
  1. Savourer le Québec et atteindre l’autonomie alimentaire
  • Valoriser l’achat de produits québécois et développer une politique ambitieuse d’autonomie alimentaire.
  • Soutenir l’achat local, notamment par les marchés publics et les initiatives régionales.
  • Rétablir les crédits pour la transformation alimentaire, injustement coupés par la CAQ.

 

«Défendre l’agriculture, c’est défendre notre ruralité. C’est reconnaître que notre avenir économique passe autant par les fermes que par les usines. Dans un Québec tourné vers l’entrepreneuriat, nos producteurs agricoles doivent être considérés comme des acteurs essentiels du développement durable, régional et national. L’agriculture, c’est la clé pour habiter le territoire, nourrir notre monde et construire un Québec fier, d’aujourd’hui et de demain.?», dit Charles Milliard

Votre commentaire