Pour le député Donald Martel le secteur des chevaux de course au Québec a un potentiel économique

La Vie agricole a contacté plusieurs députés et ministres pour comprendre leur lecture du monde du cheval et spécifiquement leur vision de l’avenir du monde des courses. Si Jean Boulet, député de Trois-Rivières et ministre du Travail, a fait savoir par la voix de son attachée politique ne pas vouloir s’exprimer, Donald Martel, député de Nicolet-Yamaska a été très ouvert à expliquer sa vision personnelle du dossier du monde des courses hippiques.

Le député de Trois-Rivières refuse de répondre

Le député de Trois-Riivères Jean Boulet, comme nous vous le disions dans un article précédent, par la voie de son attachée politique Yvana Labouba, a refusé de répondre à nos questions : « Nous avons bien reçu votre demande. Malheureusement nous déclinons votre invitation à répondre aux questions soumises», nous a-t-elle écrit.

La gestion du Club Jockey du Québec a été discutée avec le ministre Bonnardel

Sur la question de l’enquête maintenant avérée de la RACJ ( Régie des alcools, des courses et des jeux) sur la gestion du Club Jockey du Québec (CJQ), Donald Martel nous a dit : «Je confirme, j’ai rencontré des représentants des propriétaires de chevaux. Ils m’ont fourni des documents et j’ai été interpellé. J’en ai discuté avec le ministre Bonnardel et oui une enquête a été déclenchée. On va se tenir à l’écart le temps de l’enquête mais oui pour moi c’est préoccupant et pour le ministre aussi, assez pour demander une enquête.»

Sur le dossier de l’hippodrome de Trois-Rivières et la rumeur de sa vente et le développement du secteur des courses au Québec, il nous a confié : «Concernant l’hippodrome je n’en ai pas parlé au gouvernement mais oui pour moi l’hippodrome c’est un attrait. Je souhaite une continuité, je travaille au développement d’une zone d’innovation et pour cela ça prend un milieu de vie intéressant ce qui veut dire : culture, loisirs, sport et ça en fait partie. L’hippodrome c’est attractif pour une certaine clientèle mais sur ce point je m’exprime personnellement».

L’élevage des chevaux au Québec, Donald Martel y voit un potentiel économique

«Concernant l’élevage des chevaux au Québec, j’ai été approché par M. Lacaille et j’ai compris qu’il y a du potentiel en termes de développement économique. Je l’ai mis en relation avec ma collègue députée Carole Mallette, dans sa circonscription. L’idée est bonne, il n’est pas normal que les hommes des chevaux de courses du Québec fassent leurs revenus ailleurs qu’au Québec. On va regarder cela attentivement avec le ministre du développement économique. C’est quelque chose d’intéressant s’il y a des promoteurs. On ne se déguisera pas nous, le gouvernement, en promoteurs mais s’il y a des projets on peut aider. Avec Carole on va se pencher là-dessus  dans l’optique de ramener une économie ici».

«En échangeant avec M.Lacaille, j’en ai appris beaucoup sur l’élevage des chevaux », nous a aussi confié le député Martel.

Qu’en dit le Premier ministre Legault?

À savoir si le sujet a été abordé avec le Premier ministre Legault, Donald Martel nous confie ne pas en avoir encore parlé avec lui mais nous assure que si François Legault était favorable au monde des courses de chevaux lorsqu’il était député ça n’a pas changé : « Je n’ai pas eu la chance de parler à M. Legault mais s’il l’a dit à l’époque, je serais étonné qu’il dise différemment aujourd’hui».

 

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