NDLR : Suite à une mise en demeure la rédaction de La Vie agricole a retiré les extraits issus d’un article de La Terre de chez nous qui accompagnaient cet article tout en gardant le sens du contenu exprimé soit le changement d’opinion de Gabriel Nadeau-Dubois sur un thème central qui fait débat dans le monde agricole.
Après s’être prononcé en faveur du « monopole » syndical de l’Union des producteurs agricoles (UPA), en entrevue avec La Terre de chez nous, Gabriel Nadeau-Dubois (GND) aurait fait volte-face pour ouvrir la porte au pluralisme syndical selon ce que rapportait seulement 24 heures plus tard l’hebdomadaire affilié à l’UPA !
La « Une » éphémère !
Il ne s’agirait donc que d’une «Une» éphémère en faveur du monopole. Une fois élu à la tête du gouvernement, Québec solidaire, n’abolirait pas le monopole syndical de l’UPA selon ce qu'avait confié dans un premier temps, Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de QS, en entrevue à La Terre de chez nous le 18 août dernier.
Ganriel Nadeau-Dubois a ensuite démenti ses propos et déclarait, toujours à La Terre de chez nous, s’être trompé et vouloir plutôt ouvrir la porte au pluralisme dans le monde agricole.
La peur des nouveaux enjeux
Il est tout de même étonnant qu’un homme politique visant à gouverner une province ou un pays tel que le Québec n’ait pas une opinion plus forgée de ce dossier et ne soit pas en mesure de comprendre les conclusions du congrès de son propre parti. Notamment sur un sujet aussi sensible que celui-ci dans le monde agricole. GND s’ajouterait-il à la liste des politiciens incapables d’entendre les nouveaux enjeux du monde agricole ou paralysés à l’idée de confronter les systèmes en place ?
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