2016 serait l'année la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques en 1880. Ces données mettent 2016 en liste pour devenir la troisième année consécutive la plus chaude jamais enregistrée – un record sans précédent – avec un taux de certitude de 99 %. Et 2017 nous apporte son lot de désastres! Pensez à Harvey au Texas et Irma… ( 1 de 3 )
Selon M. Schmidt, El Niño n’est responsable que de 40 % du réchauffement observé. Les 60 % restants s’expliquent par une augmentation des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère de la Terre, comme le CO2
D’une concentration de 275 ppm en 1875, on a maintenant dépassé 400 ppm de CO2 autour du globe, selon Tim Ball. On pense enregistrer les 600 ppm en 2100…La nature va mal accepter nos inactions.
Des scientifiques du Consortium Ouranos et des chercheurs de l'Institut maritime du Québec (IMQ) ont affirmé que notre province était plus affectée par le changement climatique que d’autres régions du globe. D'une part, la neige et la glace reflètent la lumière du soleil et sa chaleur. Donc, s'il y a moins de neige et moins de glace, il y a moins de chaleur du soleil qui va s'accumuler. D'autre part, lorsque cette énergie touche les molécules de CO2, les molécules du gaz s'excitent et libèrent encore plus de chaleur.
En raison des changements climatiques, les scientifiques nous confirment que la dernière décennie fut la plus chaude de l'histoire du Canada, soit de 4 degrés Celsius au-dessus de la moyenne. En conséquence, nos hivers québécois se raccourcissent, les épisodes de redoux et de pluies hivernales deviennent de plus en plus fréquents.
La température de notre province augmente à une rapidité plus fulgurante qu’ailleurs dans le reste du monde. Le Bas-Saint-Laurent fait d’ailleurs partie des régions les plus touchées et selon une récente étude de la NASA, le nord du Québec serait l’endroit de la toundra où la végétation croit le plus rapidement.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter au rythme actuel, les modèles prédisent que d’ici 2100, la température moyenne sur le globe sera de 2,6 à 4,8 degrés plus élevée que pour la période 1986-2005, explique le GIEC.
Claude Villeneuve de l’UQAC, souligne que les engagements actuels conduisent à un réchauffement de 3,5 degrés. Pour que cette hausse reste en deçà de deux degrés — soit l’objectif fixé par l’ONU —la planète devra émettre, en tout et pour tout, moins de 1 000 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2100. En décembre 2015, 195 pays ont convenu de limiter le réchauffement à moins de 2 degrés…
Qui pollue le plus?