En novembre 2014, Simon Bégin alors journaliste pour La Vie agricole, maintenant porte-parole de l’Institut Jean-Garon, et Yannick Patelli, éditeur de La Vie agricole, s’entretenaient à Verchères dans sa résidence avec Bernard Landry, ancien Premier ministre du Québec.
Bernard Landry se positionnait alors clairement en faveur du pluralisme syndical en agriculture : « Jean Garon qui était un économiste intuitif, savait bien que les monopoles étaient dangereux. Ça peut faire hurler certains de mes amis de l’UPA et du monde coopératif mais le monopole est rarement la bonne solution. (…) Est-ce que l’UPA ne serait pas améliorée après quelques années si elle avait un concurrent ou deux ? (…) Dans le secteur ouvrier est-ce que c’est un malheur pour nous d’avoir et la FTQ et la CSN ? Je pense que ça a été bon pour tout le monde. »
Une vidéo de 4 minutes à écouter de nouveau, redevenue d’actualité depuis que Pierre Lemieux, 1er vice-président de l’UPA a évoqué l’idée de rouvrir la Loi de 1972 qui, entre autres choses, encadre le monopole syndical.