L’industrie ovine de l’Ontario bénéficie de l’aide financière de Cultivons l’avenir 2

Pour les petits secteurs agricoles, entreprendre des projets industriels complexes ou coûteux peut s’avérer difficile. Budgets serrés et ressources limitées viennent souvent gêner l’exécution des travaux, même lorsque ceux-ci sont essentiels à la croissance et au développement de l’industrie. C’est dans ce contexte que des programmes comme Cultivons l’avenir 2 prennent toute leur importance pour des organismes tel l’Ontario Sheep Marketing Agency (OSMA), indique Jennifer MacTavish, directrice générale de l’OSMA.

L’OSMA s’intéresse à la défense des intérêts, au développement et à la capacité des marchés ainsi qu’au renforcement des capacités dans l’industrie au nom de 3 000 membres producteurs d’ovins qui, ensemble, génèrent une activité économique de quelque 440 millions de dollars par année.

Mme MacTavish souligne que l’organisme de producteurs est reconnaissant de recevoir de l’aide financière de Cultivons l’avenir 2 et du Programme ontarien d’innovation agricole (POIA) pour la réalisation de ses divers projets par l’intermédiaire du Conseil de l’adaptation agricole (CAA), qui participe à l’administration du programme en Ontario.

« Nous avons été véritablement choyés de bénéficier du soutien du CAA pour une multitude de projets, dont un projet de marché ethnique en collaboration avec les organismes Ontario Rabbit, Veal Farmers of Ontario et Ontario Goat; des vidéos sur le bien-être animal sensibilisant les consommateurs à nos pratiques; et une initiative de refonte de notre base de données en vue de la traçabilité au sein de l’industrie », explique Mme MacTavish.

L’OSMA a également reçu des fonds pour la mise au point d’un outil de prévision des prix de vente. Il n’existait auparavant aucune méthode de prévision des prix au sein de l’industrie ovine, et si l’outil fonctionne, les producteurs seront en mesure de calculer leur rentabilité afin de prédire avec assurance un prix de vente estimatif selon leur production d’agneaux de marché.

En outre, un cours de « maître berger » d’une durée de 14 mois a été élaboré afin d’offrir une formation continue aux producteurs d’ovins souhaitant accroître leur production et recevoir un perfectionnement professionnel, notamment en rédaction de plans d’affaires.

« Nous avons remporté le Prix de la première ministre pour l’excellence en innovation agroalimentaire pour ce cours, et nous en sommes très fiers », ajoute Mme MacTavish. « Si nous avons réussi à offrir ce cours aux producteurs ontariens cherchant à ajuster leur production à la demande du marché, c’est grâce à l’aide financière que nous avons reçue de Cultivons l’avenir 2. »

Pour l’OSMA, la composition du conseil d’administration du CAA présente également un réel avantage. En effet, comme le conseil est formé de représentants de l’ensemble de la chaîne de valeur – des agriculteurs aux détaillants –, il possède une compréhension de l’industrie, de ses besoins et des enjeux auxquels sont confrontés les producteurs et entreprises agricoles.

« Le conseil d’administration du CAA représente une grande diversité de joueurs de la chaîne de valeur de l’Ontario, ce qui lui permet d’anticiper de quelle manière orienter la production agricole et de comprendre l’évolution de la dynamique du marché ontarien et du milieu agricole d’aujourd’hui », affirme Mme MacTavish.

Un autre aspect profitable à l’OSMA est l’équipe de personnel facilement accessible que le CAA met à sa disposition pour répondre aux questions et apporter un appui à toutes les étapes de la réalisation de projets, ce qui s’avère particulièrement précieux pour de petits organismes dont les ressources humaines sont limitées, indique-t-elle.

De plus, le CAA facilite l’échange de connaissances et favorise le réseautage, tant par son bulletin d’information que par sa réunion annuelle, en diffusant les résultats de projet d’un organisme quelconque à d’autres organismes à qui ils pourraient être utiles.

Mme MacTavish souligne que l’outil de prévision des prix représente un de ces projets dont les résultats pourraient potentiellement servir à l’industrie de la chèvre ou du veau. Elle ajoute que les occasions de réseautage et les présentations qu’offre le CAA lors de sa réunion annuelle permettent d’amorcer de telles conversations.

« Il est extrêmement important pour l’OSMA de pouvoir accéder à de l’aide financière comme celle de Cultivons l’avenir 2 et du POIA. Ces fonds nous permettent d’entreprendre des projets de grande envergure qui profitent à l’ensemble du secteur. Par exemple, notre projet de marché ethnique a fait participer des transformateurs, des producteurs, des détaillants et des marchés de producteurs, et les résultats du projet ont été communiqués à l’échelle provinciale et nationale par l’entremise de la Table ronde sur la chaîne de valeur de l’industrie ovine », conclut-elle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *