Loin d’être creux comme un radis!

Loin d’être creux comme un radis, le président de l’UPA, Marcel Groleau après avoir reçu très chaleureusement la ministre de l’Agriculture du Canada, Marie-Claude Bibeau, au dernier congrès de son syndicat à Québec, ne s’est pas gêné pour lui mettre poliment la pression et lui rappeler que le gouvernement fédéral devra mettre la main à sa poche s’il veut continuer d’avoir le soutien des producteurs.

Marcel Groleau tout en soulignant que les producteurs terminent une année de surprises a soutenu que si celles de la météo font partie des aléas de la vie, il n’en va pas de même pour les aléas liés aux conflits commerciaux.

Il a demandé à Mme Bibeau de réfléchir à un programme de gestion des risques dont le premier 15 % serait assumé par le producteur, mais dont la tranche de 15 à 30 % serait assumée par les gouvernements fédéral et provincial. Ensuite selon Marcel Groleau qui s’est dit inspiré par son directeur général, Charles-Félix Ross, le gouvernement fédéral s’engagerait même à assumer 100% des risques en cas de crise majeure!

Si Marcel Groleau a rappelé que la mise en marché collective est selon lui un mode de fonctionnement très efficace, il n’a pas manqué de souligner que c’est grâce aux producteurs de lait du Québec que l’ensemble des producteurs de lait du Canada ont obtenu du Fédéral les compensations promises.

Questionnée sur les quotas d’importation de produits laitiers donnés en grande majorité aux distributeurs, la ministre Bibeau s’est dite sensibilisée, mais n’a rien promis quant au futur dans ce dossier.

Marcel Groleau dans son discours de présentation a aussi rappelé que l’année qui venait de s’écouler en a été une d’acharnement médiatique contre les producteurs notamment dans le dossier des pesticides : « Ça fait mal, car c’est un message négatif sur notre travail des dernières années», a-t-il dit.

Sur la Coalition Avenir Québec au pouvoir, le président de l’UPA a dit que les promesses ont été tenues, que le ministre Lamontagne était un ministre impliqué, mais qu’il restait encore trop de paperasse dans les exploitations agricoles.

Il a aussi profité du micro pour demander que la Financière agricole du Québec arrête de voir les producteurs comme des risques, mais plutôt comme des partenaires.

 

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