L’Inrae est le nouveau nom de l’institut national de recherche agronomique (Inra) en France. Celui-ci a fusionné le 1er janvier avec un organisme de recherche bien moins connu, l’Irstea, chargé de l’environnement.
Sur le plan international, l’Inrae devient ainsi le premier organisme mondial de recherche spécialisée dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement.
L’Inrae devient aussi en France le premier acteur de la recherche sur l’eau. Il reprendra les travaux de l’Irstea sur la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures.
Pourquoi cette fusion ?
Que fera l’Inrae de mieux que l’Inra et l’Irstea chacun de leur côté ?
Pour les responsables il apparait que l’on ne peut pas traiter une thématique, comme l’agronomie sans faire appel aux connaissances sur l’environnement. La recherche en filière est chose révolue.
L’Inrae prétend que «les défis de la malnutrition, des pesticides, du dérèglement climatique, de la détérioration des sols et de l’épuisement des ressources sont des enjeux qui nécessitent une approche traversant les cloisons de la recherche scientifique».