Les acériculteurs du Nouveau-Brunswick ne veulent pas se retrouver «sous contrôle comme Québec» !

Les acériculteurs du Nouveau-Brunswick ont rejeté la proposition de créer un office de commercialisation de l'érable selon ce que rapportait le site de Radio-Canada le 18 octobre dernier. Certains craignaient de se retrouver comme Québec «contrôlés par le marketing»

Le président de l'entreprise S.K. Exports de Kedgwick, Étienne Saint-Pierre a été un fervent défenseur de la liberté d’action des producteurs de sirop d’érable : « Je suis bien au courant de ce qui se passe dans la province de Québec. En 1993, le fédéral a donné la permission au gouvernement du Québec de percevoir 3 cents la livre. Maintenant, le producteur n'a pas le droit de trop produire, tu n'as pas le droit de vendre à ton voisin sans passer par le marketing », a-t-il confié à Radio-Canada Nouveau-Brunswick.

Les deux tiers des membres de l'Association acéricole du Nouveau-Brunswick ont rejeté en août dernier la proposition qui visait à encadrer la mise en marché des produits de l'érable dans leur province. Le président de l'Association acéricole du Nouveau-Brunswick, Jean-François Laplante a dit à Radio-Canada que le projet a été rejeté parce que certains producteurs avaient peur de la création d'une entité qui aurait eu un trop grand contrôle sur la mise en marché du sirop. 

Crédit-Photo: Acadie-Nouvelles

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