Alors que le parlement européen a approuvé, par 408 voix contre 254 et 33 abstentions, l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (CETA/AECG), les candidats à la présidentielle Française d’extrême droite comme d’extrême gauche se rejoignent sur un sujet : le rejet de cet accord. Ce traité entre le Canada et L’Europe qui prévoit de faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises entre les deux partenaires et prône également la coopération en matière sociale, sanitaire et environnementale sera applicable au 1er mars dans sa grande majorité même si les parlements souverains doivent aussi le voter par la suite. Et la situation est vivement dénoncée par certains députés. Les abstentions sont essentiellement le fruit de l’extrême droite, de l’extrême gauche et des écologistes. Le traité, par contre, semble faire l’unanimité pour la plupart des députés des partis traditionnels.
«Le CETA constitue une menace directe pour l'emploi dans nos territoires et n'intègre pas l'urgence climatique et environnementale ni le principe de précaution», ont déclaré par communiqué les candidats à l'élection présidentielle française Jean-Luc Mélanchon (extrême gauche) ou encore Yannick Jadot,( écologiste)
Jean-Luc Mélenchon a également tweeté : « Le #CETA est un mauvais coup contre l'Europe et contre ma patrie. Que les Français s'en souviennent en 2017.»
Marine Le Pen, candidate à la présidentielle français de 2017 a quant à elle tweeté : «Les Français auront la possibilité de revenir sur ce traité et tous les autres traités scélérats : l’élection présidentielle !»
Comme le précisait La Vie agricole hier, Justin Trudeau, a prévu de s'exprimer devant le parlement européen cette semaine : «Le Ceta est l'accord commercial le plus progressiste jamais négocié par le Canada ou l'Union européenne», avait-il déjà fait valoir dans un communiqué.