Interrogé par l’éditeur de La Vie agricole, Yannick Patelli, sur un éventuel plan B si jamais la gestion de l’offre devait tomber, lors de la période de question après la conférence de défense de la gestion de l’offre à Montréal, le ministre Paradis et le président de L’UPA n’étaient vraisemblablement pas sur la même longueur d’onde !
Lundi dernier alors que le ministre Paradis répondait à Yannick Patelli : “ C’est comme en environnement, y’a pas de Plan B parce qu’il n’y a pas de deuxième planète !“,Marcel Groleau, a quant à lui évoqué un plan B :“ Y’a pas de plan B sinon on ne serait pas ici mais s’il n’y avait plus de gestion de l’offre, ça serait au gouvernement de palier par des subventions de type ASRA ou de type politique commune agricole.“
L’agenda caché de l’UPA !
L’UPA qui est en pleine campagne de défense de la gestion de l’offre a-t-elle un agenda caché afin de plutôt, au final, quémander des subventions au gouvernement. ? L’UPA a-t-elle déjà jeté la serviette alors que le ministre Paradis travaille à rallier le plus de provinces possibles pour convaincre du bien-fondé du système ?
On savait les deux hommes pas tout à fait en osmose ces derniers mois. Vu la grimace que le ministre Paradis faisait en entendant la réponse défaitiste du président de L’UPA, je ne pense pas que cela soit matière à rapprocher les deux hommes. Selon nos sources, le ministre Paradis, appelé par le syndicat, à venir sur la tribune pour défendre la gestion de l’offre n’a pas aimé ce traquenard. Faut-il croire que l’intention de Marcel Groleau était de demander de nouveaux fonds au ministre en public comme si l’abandon de la gestion de l’offre était acquis ?