Témiscamingue: Après l’UPA, L’UPAC !

Le Témiscamingue a fait parler de lui la semaine passée à cause d’un débat houleux concernant la vente de terres agricoles à des Chinois ce qui ne semblait pas faire l’affaire de tous dans la région. Le président l’UPA, Marcel Groleau, a même dû se rendre en avion rapidement pour animer une rencontre dite d’apaisement et “ remettre les pendules à l’heure“. Il semble que certaines personnes dans le milieu auraient eu des propos racistes non appropriés d’autant plus qu’ils s’agissaient de Chinois détenant leur nationalité canadienne de longue date. Après L’UPA c’est au tour de L’UPAC de débarquer au Témiscamingue. L’hebdomadaire du coin, La Frontière, a publié un article cette semaine qui dévoile que selon plusieurs sources obtenues par la journaliste que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) aurait ouvert un dossier impliquant des élus municipaux du secteur, la MRC de Témiscamingue et la compagnie Olymel.

“Lorsque j’ai contacté l’UPAC pour porter plainte, on m’a dit qu’un dossier était déjà ouvert à ce sujet, a affirmé une source crédible requérant l’anonymat.“ peut-on lire dans l’hebdo. «Selon plusieurs, l’appât du gain aurait influencé ces élus à ignorer la population pour ensuite en retirer des bénéfices personnels», peut-on lire dans la lettre en question. La Frontière déclare avoir pu obtenir copie de cette lettre datée du 26 janvier 2016 dans laquelle les personnes visées par la plainte seraient les maires, Daniel Barrette, André Pâquet, Simon Gélinas, le préfet Arnaud Warolin et Lyne Gironne, ex-directrice de la MRC, récemment recrutée par Olymel, compagnie également visée dans la dénonciation.

L’hebdomadaire La Frontière soupçonne le délit d’initié !

Tout serait parti selon l’hebdomadaire La Frontière du projet de maternités porcines «Fermes boréales» d’Olymel qui a été rendu public à la fin juin 2014. Ce projet a été à l’origine d’une importante opposition et par la suite en novembre 2015 une enquête du journal La Frontière sur l’accaparement des terres a révélé que deux maires auraient conclu des ventes de terres étroitement liées à ce projet. “Leurs négociations avec l’acheteur avaient été amorcées quelques mois avant que le projet ne soit formellement annoncé. Lors d’une rencontre publique le 23 novembre 2015 à Lorrainville, Étienne Hardy, directeur principal production porcine chez Olymel, a affirmé avoir rencontré des élus et la MRC dès le mois d’avril 2014. Enfin, la directrice générale de la MRC, Lyne Gironne a annoncé sa démission au Conseil des maires de janvier 2016 sans dire aux maires où elle se réorientait. Olymel a annoncé sa nomination dans sa propre entreprise dès le lendemain matin.“ peut-on lire dans La Frontière.

L’UPAC n’a pas confirmé ni infirmé la tenue d’une enquête puisque les informations demeurent confidentielles jusqu’au dépôt d’accusations et d’arrestations, a déclaré la porte-parole, Anne-Frédérick Laurence à la journaliste de La Frontière.

 

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