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Greenpeace demande à Québec de développer les énergies propres pas le gaz de schiste

SAINT-HYACINTHE, QC, le 4 oct. /CNW Telbec/ – À l’occasion de l’ouverture des audiences publiques du BAPE sur le gaz de schiste, Greenpeace demande au gouvernement Charest d’investir dans les économies d’énergie et dans les énergies propres plutôt que dans le gaz de schiste, une énergie fossile qui mine les efforts du Québec dans la lutte aux changements climatiques.

Les séances de la première partie de l’audience publique sur le gaz de schiste au Québec débutent aujourd’hui à Saint-Hyacinthe. Greenpeace y participera aux côtés de nombreux citoyens inquiets et d’autres organisations environnementales pour s’assurer qu’un réel débat ait lieu sur les impacts environnementaux de l’industrie du gaz de schiste.

“C’est une perte de temps et d’énergie pour la société québécoise que d’aller dans le gaz de schiste”, commente Virginie Lambert Ferry, responsable de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace au Québec. “Le gouvernement du Québec fait fausse route en croyant qu’on peut devenir un leader de la lutte aux changements climatiques tout en développant de nouvelles énergies fossiles comme le gaz de schiste ou le pétrole dans le golfe du Saint-Laurent.”

Selon le gouvernement Charest, la dépense d’environ 2 milliards de dollars par an pour importer du gaz naturel de l’Alberta justifierait le développement de la filière du gaz de schiste au Québec. Mais le gouvernement du Québec devrait plutôt consacrer ses efforts à mettre en place un vigoureux plan d’économies d’énergies et de substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables sur 15 ans.

Dans une tribune publiée dans La Presse, le président du Réseau des ingénieurs du Québec, François P. Granger, a lui-même rappelé que “pour les Québécois, de tous les défis existants, la priorité, c’est celle de l’efficacité énergétique” et non les gaz de schiste. Un sondage Senergis-Le Devoir publié en septembre montre en effet que 70 % des Québécois considèrent les économies d’énergie comme le grand chantier de la société québécoise. Les Québécois sont prêts, mais c’est le gouvernement du Québec qui manque à l’appel.

Greenpeace s’oppose au développement de nouvelles énergies fossiles au Québec et notamment à celle du gaz de schiste. L’urgence est de lutter contre les changements climatiques et non d’explorer de nouveaux hydrocarbures émetteurs de gaz à effet de serre.

“Le gouvernement Charest ne doit pas se tromper. L’avenir énergétique du Québec, ce sont les énergies propres et les économies d’énergies. Contrairement au pétrole et au gaz de schiste, les énergies propres ne laissent pas de traces”, conclut Virginie Lambert Ferry.

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