Montréal, 15 décembre 2010 – Alors que les projecteurs du congrès de l’UPA se sont éteints, à l’aube d’une nouvelle politique agricole québécoise, il apparaît opportun de s’interroger sur le coût et l’efficacité des programmes d’aide. En 2008-2009, l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne a reçu 7,9 milliards de dollars d’aide gouvernementale. Dans un Point publié aujourd’hui, Mario Dumais (http://www.iedm.org/fr/33905-mario-dumais), ex-directeur des publications de l’UPA et membre de la Commission Pronovost, estime que les programmes actuels de soutien à l’industrie agricole et agroalimentaire coûtent cher, n’atteignent pas leurs objectifs et entraînent de fâcheuses conséquences pour toute la société.
« Au Canada, 31 % du PIB du secteur agricole et agroalimentaire proviennent du gouvernement. Il est clair que le système actuel de gestion de l’offre, de mise en marché monopolistique et de prix minimum garanti par La Financière agricole du Québec ne fonctionne pas. Au contraire, ces stratégies vétustes gonflent les prix pour les consommateurs et nuisent à la compétitivité des producteurs. Il est temps de reconnaître qu’elles sont inefficaces et de passer à autre chose », explique M. Dumais. Il faut selon lui appuyer des réformes qui préconisent l’entrepreneuriat et l’innovation pour rendre l’industrie plus concurrentielle et permettre aux agriculteurs de tirer leur revenu du marché.
Le Point sur les lacunes des politiques agricoles préparé par Mario Dumais, chercheur associé à l’Institut économique de Montréal (IEDM), peut être consulté sans frais au www.iedm.org.
L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.
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Ariane Gauthier