22 décembre 2010
(Québec) Ne dites surtout pas à Brigitte Robinet que sa terre est petite.Avec sept hectares, elle trouve le moyen d'élever des moutons et de cultiver des fines herbes en attendant de réhabiliter un verger ancestral, premier obstacle entre sa jolie maison jaune et le fleuve Saint-Laurent. Il n'en faut pas plus pour faire d'elle une agricultrice à part entière. Alors quand les élus municipaux de la Côte-de-Beaupré et la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) viennent lui dire que ses champs ne sont bons qu'à faire pousser des maisons, elle avale carrément de travers.