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Bioéconomie: une nouvelle prospérité

MONTRÉAL, le 3 févr. /CNW/ – L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a rendu publique aujourd’hui une étude novatrice qui montre que le secteur forestier canadien peut jouer un rôle central sur les marchés de demain en prospérant au sein de la nouvelle bioéconomie.

La bioéconomie est un marché mondial en pleine expansion qui représente des sommes astronomiques. Il est le reflet de la nouvelle sensibilité environnementale et d’un changement de cap vers des produits tirés de sources naturelles et renouvelables.
L’étude, intitulée Le nouveau visage de l’industrie forestière canadienne : une biorévolution en devenir, montre que l’industrie canadienne des produits forestiers est dans une position unique pour tirer parti de la nouvelle bioéconomie et exploiter un marché international potentiel de 200 milliards de dollars pour la bioénergie, les produits biochimiques et les biomatériaux qu’on peut tirer des arbres. Ces produits peuvent prendre la forme de carburants renouvelables, de plastiques légers, de produits chimiques non toxiques et d’additifs alimentaires.

Le projet a été réalisé par l’APFC en collaboration avec des partenaires essentiels, notamment FPInnovations et le Service canadien des forêts ainsi qu’avec l’aide d’experts dans des domaines comme la biotechnologie et l’analyse du carbone.

« Cette étude, que Ressources naturelles Canada est heureux d’avoir appuyée, aide à orienter la formidable transformation qui s’opère actuellement dans notre secteur forestier, a dit le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Christian Paradis. Notre gouvernement fait équipe avec l’industrie forestière canadienne pour préparer un avenir plus durable et plus prospère pour notre secteur forestier. Nous sommes fiers de participer à cette évolution. »

« Il y a là des implications extraordinaires pour la prospérité future du Canada », explique Avrim Lazar, président et chef de la direction de l’APFC. « Cette étude a permis d’établir la feuille de route d’un nouveau modèle opérationnel qui renforce la rentabilité de la fabrication de la pâte et du papier en allant chercher une valeur supplémentaire de chaque arbre récolté. Il y aura des impacts économiques, environnementaux et sociaux énormes pour le Canada », ajoute M. Lazar.

Le rapport constitue la deuxième phase d’une recherche approfondie sur la façon de mieux positionner la nouvelle industrie des produits forestiers en tirant la valeur maximale de chaque arbre. La première partie avait montré les avantages, au plan économique et de l’emploi, de l’intégration de nouveaux produits de grande valeur aux scieries et aux usines de pâtes et papiers existantes. Ces opérations intégrées pourraient quintupler les possibilités d’emplois par rapport à des centrales de bioénergie indépendantes. La seconde phase montre qu’il y a des marchés pour ces nouveaux produits et explique la voie à suivre.

Guidée par l’APFC, l’industrie forestière canadienne s’approche déjà des plus hautes normes environnementales en matière d’aménagement forestier. M. Lazar indique qu’exploiter le plein potentiel de toute la fibre de bois accentuera la compétitivité du Canada comme fournisseur vert. « Plusieurs de ces nouveaux produits, comme les produits biochimiques et les bioplastiques, remplaceront des matériaux fabriqués à partir de combustibles fossiles. Contrairement à ces combustibles, les arbres sont renouvelables et font partie du cycle de la nature. Cela signifie aussi moins d’arbres qui procurent une valeur plus grande et pratiquement aucun déchet. Tout compte fait, extraire des biomatériaux de nos vastes ressources forestières sera un avantage concurrentiel incroyable pour le Canada », selon lui.

« Nous avons fait nos devoirs. Au-delà de la R&D, nous avons maintenant la technologie pour convertir la fibre de bois en bioproduits innovateurs et de grande valeur, notamment en matériaux composites, en produits chimiques spéciaux et en bioénergie », affirme Pierre Lapointe, président et chef de la direction de FPInnovations. « Dans le cadre de la stratégie de transformation de l’industrie forestière, nous sommes déterminés à conserver notre rôle de premier plan pour mettre en application et commercialiser ces nouveaux bioproduits. C’est un grand pas en avant pour faire entrer le Canada dans l’ère de la bioéconomie ».

L’APFC demande au gouvernement et au secteur privé de contribuer à profiter de cette impulsion. « La feuille de route montre que si nous nous y prenons correctement, le potentiel économique est énorme », ajoute Avrim Lazar. « Il est temps d’investir et de profiter de ces perspectives pour que l’une des plus vieilles industries du Canada puisse devenir un acteur crucial d’un des secteurs les plus nouveaux, la bioéconomie. »
Pour plus d’information, visitez le : www.fpac.ca/lavoiebiotechnologique

Source: Susan Murray

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