QUÉBEC, le 11 mars /CNW Telbec/ – Réunies autour de la stratégie Nouvelle génération de l’érable 2020, les industries québécoise et canadienne de l’érable s’imposent de plus en plus sur l’échiquier mondial. Cette stratégie vise à inscrire les produits de l’érable dans les nouvelles tendances de consommation et industrielles que sont la naturalité et la fonctionnalité. Le secteur est mobilisé autour d’objectifs communs, en lien avec la recherche, la production et la commercialisation. L’essentiel des investissements est réalisé par la FPAQ et des partenaires tels que la Financière agricole, Agriculture et Agroalimentaire Canada, le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec et le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Ces investissements synergiques en recherche, production et commercialisation visent à la valorisation des produits de l’érable sur la base de solides résultats scientifiques indépendants. À cet égard, les marchés géographiques du Québec, du Japon, des États-Unis et de la France offrent des perspectives d’intérêt pour certaines applications de l’érable. L’industrie y investira d’ici 2020 en fonction de l’évolution des connaissances et des ressources disponibles. La première année de la stratégie a permis d’effectuer des avancées importantes au Japon et aux États-Unis, en plus de poursuivre le développement de l’intégration de l’érable sur la scène de la gastronomie mondiale.
JAPON
La notoriété des produits de l’érable et des efforts de promotion constants depuis 2004 permettent à la Fédération de conclure des ententes de promotion uniques. Ainsi, Tokyo Disney Sea, une entreprise du conglomérat de Walt Disney, a accueilli un séminaire de dégustation-découverte de produits de l’érable d’avril à juin 2010 dans le cadre de son festival printanier. Tokyo Disney accueille 10 millions de visiteurs par année.
Le partenariat de l’érable avec Disney Sea a suscité l’intérêt de la station de télévision BS-TBS pour l’érable. En avril dernier, une équipe est venue réaliser un reportage au Québec, dont le thème était « La Route de l’érable ». Celui-ci a été diffusé en mai dans le cadre d’une émission d’une heure portant sur l’érable. L’émission a été vue par plus de 24 millions de téléspectateurs.
À l’automne 2010, un séminaire technique sur l’utilisation de l’érable s’est déroulé devant une centaine de professionnels du domaine de la boulangerie et de la pâtisserie. Par la suite, un concours très couru de recettes à l’érable destiné aux chefs a permis aux trois gagnants de leur catégorie respective d’effectuer un séjour au Québec en ce début de mars. Les lauréats, dont deux sont étoilés par le Guide Michelin, ont pu expliquer leurs mets aux Créatifs de l’érable qui assistaient à un séminaire professionnel.
Pour Serge Beaulieu, président de la FPAQ, « la promotion qui s’effectue au Japon porte ses fruits. Les exportations de sirop d’érable ont atteint en 2010 un sommet jamais atteint dans l’industrie de l’érable, avec 7,2 millions de livres exportés, une hausse de 50 % par rapport à la même période l’année précédente. »
ÉTATS-UNIS
Les recherches sur les bénéfices santé de l’érable réalisées par les chercheurs du Réseau international d’innovation de l’érable, et plus particulièrement les recherches du Dr Navindra Seeram, de l’Université du Rhode Island, sur la présence de composés phénoliques dans le sirop d’érable, ont marqué l’industrie de l’érable en 2010. En effet, à la suite de la diffusion de la nouvelle aux États-Unis et au Canada, on estime à plus de 100 000 000 le nombre de personnes qui ont été exposées à la nouvelle dans le monde, y compris l’Inde, l’Australie et la Corée du Sud.
QUÉBEC
La promotion au Québec a été marquée par un premier concours de recettes patrimoniales destiné aux consommateurs. En effet, depuis le 5 novembre 2010 et jusqu’au 31 mars prochain, les Québécois sont invités à nous faire parvenir leurs meilleures recettes de famille à l’érable, transmises de génération en génération. Le but de ce concours est de léguer une tranche de notre héritage culinaire aux générations futures. Les gagnants des 20 meilleures recettes verront leur recette imprimée dans un prochain livre sur l’érable en plus de remporter un panier-cadeau d’une valeur de 500 $, composé d’équipement de cuisine (gracieuseté d’Ares et d’Emile Henry) et de produits d’érable. Pour y participer, il suffit de consulter le www.meilleuresrecettesalerable.ca.
D’un point de vue informatif, une encyclopédie destinée à faire connaître aux jeunes la faune et la flore de l’érablière, le travail de l’acériculteur au fil des saisons de même que le procédé de transformation de l’eau d’érable a été mise en ligne l’automne dernier. Une version pour les enseignants permet à ceux-ci de développer du matériel éducatif sur le sujet. On découvre cette encyclopédie au www.siropcool.com.
En matière d’innovation, la FPAQ et ses partenaires poursuivent leur travail visant à mettre au point un procédé de pasteurisation de l’eau d’érable à l’érablière. Cette innovation mènera au développement de nouvelles applications commerciales de l’érable à moyen terme. Au bout du compte, le consommateur y gagnera puisqu’il se verra offrir un plus grand nombre d’occasions de goûter le bonheur de l’érable.
À propos de la FPAQ
Fondée en 1966, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec a pour mission de défendre et de promouvoir les intérêts économiques, sociaux et moraux de 7 400 entreprises acéricoles, autant d’hommes et de femmes qui travaillent ensemble par la mise en marché collective de leurs produits. Grâce à la qualité de leur travail et de leurs produits, le Québec assure environ 80 % de la production mondiale de sirop d’érable.
Source: Johannie Coiteux