Site icon LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

Un fermier de famille d’Équiterre tout l’été dans Chaudières-Appalaches

Montréal, le 29 mars 2011 – Les fermiers de famille du réseau d’Équiterre reprennent du service pour une 15ième année afin d’offrir aux citoyens de Chaudières-Appalaches des fruits et légumes frais, sains et locaux. Dès juin 2011, les fermes certifiées biologiques ou en voie de l’être proposeront leur récolte aux partenaires dans l’un des 13 points de chute situés dans la région.


Le réseau des fermiers de famille d’Équiterre, le plus grand du genre en Amérique du Nord, permet depuis 15 ans d’encourager les agriculteurs d’ici qui ont des pratiques respectueuses de l’environnement. « La formule des fermiers de famille permet non seulement d’avoir accès facilement à des aliments frais et exempts de pesticides, mais aussi de développer un lien de confiance et de mettre un visage sur celui ou celle qui produit les aliments qui nous nourrissent», explique Isabelle St-Germain, coordonnatrice générale adjointe d’Équiterre.


À l’heure actuelle, entre 50 % et 70 % des aliments consommés au Québec sont importés, et ce pourcentage monte à 85 % pour les produits biologiques. « La formule veut rendre l’achat local encore plus accessible et c’est pourquoi nous encourageons les entreprises, hôpitaux ou même les institutions d’enseignement à offrir un point de chute de paniers de légumes à leurs employés », ajoute Madame St-Germain. Cette année, les employés de 35 milieux de travail dont RONA, la Standard Life, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Centre Hospitalier de l’Université Laval et Ubisoft pourront repartir du boulot avec leur panier sous le bras.

Le marché des produits biologiques représente pour l’instant environ 2% du marché global de l’alimentation au Québec mais est en progression annuelle moyenne de 15 %. « Les gens choisissent le bio principalement pour leur santé et pour faire un choix écologique, mais le prix demeure le principal frein à la consommation. Ce qui est avantageux avec les fermiers de famille, c’est qu’en réduisant les intermédiaires, on obtient un panier de légumes biologiques de 8 à 30% moins cher que dans les épiceries spécialisées », assure Isabelle Joncas, chargée de projet en agriculture chez Équiterre.

Le fonctionnement

Le citoyen qui devient partenaire en début de saison peut s’attendre à recevoir entre 6 et 12 variétés de légumes par panier, qui sont cueillis la veille ou le matin même de la distribution, ce qui garantit la fraîcheur des aliments. Le panier est composé en fonction des récoltes et s’avère donc un « panier-surprise » à chaque semaine.

« Une des spécificités des fermes du réseau d’ASC est la diversité de leurs cultures. Certaines cultivent plus de 70 variétés de légumes, de fruits, de fines herbes et de fleurs comestibles. De plus, toutes les fermes du réseau offrent des légumes certifiés biologiques, ou sont présentement en démarches pour obtenir cette certification », explique Madame Joncas. La formule permet de faire découvrir des aliments du terroir quelque peu oubliés comme la bette à carde, le rapini, la tomate noire, la courgette jaune, etc. Équiterre, en collaboration avec différents chefs renommés, propose d’ailleurs sur son site web de multiples recettes pour apprêter les légumes tout au long de la saison.

Il est possible de choisir des paniers de format individuel, pour deux ou familial. Pour la saison complète, qui dure de 12 à 22 semaines selon les fermes, le coût moyen d’un partenariat avec une ferme est d’environ 350$.

Trouver et gagner son fermier de famille

Pour célébrer son 15ième anniversaire, le réseau d’Équiterre offre aux partenaires la chance de gagner leur panier de légumes pendant tout l’été ainsi qu’un séjour gastronomique à l’Auberge le Baluchon, un repas et un atelier culinaire du Groupe Europea et une série de livres de recettes pour cuisiner les aliments d’ici.

Pour trouver son fermier et participer au concours, il suffit de se rendre sur le site d’Équiterre (www.equiterre.org) pour identifier le point de chute le plus près de chez soi ou de son lieu de travail, et communiquer avec la ferme pour devenir partenaire.

Source: Évelyne Trudel-Fugère

Quitter la version mobile