OTTAWA, le 12 sept. 2011 /CNW/ – Canada Hippique est heureux d’annoncer que le rapport suivant l’étude de 2010 sur le profil de l’industrie canadienne du cheval, Le Point sur l’industrie, est maintenant accessible sur le site Web de Canada Hippique. L’étude, qui est fondée sur les données recueillies en 2010 auprès des intervenants du secteur équin de partout au Canada, fournit des données critiques pour la planification et l’élaboration de programmes sectoriels. Le rapport comprend notamment les renseignements démographiques et économiques nécessaires afin que les dirigeants d’associations puissent faire valoir leurs besoins auprès des administrations municipales et des gouvernements provinciaux et fédéral. L’étude nationale de 2010 sur le profil est fondée sur un modèle mis au point pour une première étude en 1998, laquelle étude a été répétée en 2003 et en 2010. Le rapport d’étude comprend une analyse des tendances du secteur de 1998 à 2010.
Le rapport sur l’étude de 2010 présente des analyses statistiques dérivées du plus important sondage auprès des participants de l’industrie équine jamais réalisé au Canada. Au total, 2 566 entretiens ont été réalisés avec des participants adultes des dix provinces, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Les statistiques recueillies proviennent directement de 2 566 cavaliers/meneurs adultes ou soigneurs de chevaux et représentent indirectement quelque 4 296 Canadiens qui montent ou mènent un cheval et font partie des ménages visés par l’étude.
En plus d’alimenter en données les stratégies commerciales sur les chevaux et les présentations connexes élaborées à l’intention des gouvernements, le rapport de 2010 fournit des données clés qui seront essentielles à la création d’un programme de traçabilité national des chevaux au Canada. Le gouvernement fédéral souhaiterait que le programme de traçabilité national des chevaux soit structuré et entièrement opérationnel d’ici 2013. Ce volet du programme s’intégrera au système de traçabilité national pour tout le bétail, qui a pour objectif d’aider les gouvernements et l’industrie à limiter l’incidence économique des situations d’urgence liées à la santé animale, à la santé végétale, à l’innocuité alimentaire ainsi que d’autres types d’urgence et d’accéder proactivement aux marchés étrangers qui exigent la traçabilité.
Pendant l’élaboration du programme de traçabilité des chevaux, il est important de prendre en compte les besoins, les méthodes et les défis commerciaux uniques de l’industrie équine. Pour ce faire, l’information fournie dans le rapport sur l’étude de 2010 sera essentielle à la création d’un programme de traçabilité des chevaux qui est bien adapté aux propriétaires canadiens de chevaux.
Selon le rapport, il y avait 963 500 chevaux au Canada à l’été de 2010, qui étaient hébergés dans 145 000 propriétés; 855 000 personnes étaient actives dans l’industrie équine l’année dernière. Les statistiques indiquent que, même si en 2010 il y avait 79 000 ménages propriétaires de chevaux de plus qu’en 2003, le nombre de participants débutants a diminué d’environ 50 %. L’étude indique qu’au cours de la dernière décennie, l’augmentation du nombre de propriétaires de chevaux est liée à une participation accrue de la génération des baby-boomers. Donc, on peut avancer que le groupe des propriétaires de chevaux est un groupe vieillissant avec 24 % des propriétaires de chevaux qui font partie du groupe d’âge des plus de 60 ans. Une des priorités pour la durabilité et la croissance à long terme de l’industrie sera donc d’attirer de nouveaux participants et de renouveler la clientèle.
Les statistiques révèlent que l’industrie est confrontée à divers enjeux, notamment le climat économique qui fait grimper les coûts de garde des chevaux (un bond de 70 % depuis 2003) et la baisse du prix de vente des chevaux (baisse de 49 % par rapport à 2008/2009). Mais il faut également souligner que l’industrie est robuste et joue un rôle important, avec un apport de plus de 19 milliards de dollars par année à l’économie canadienne et quelque 154 000 emplois au Canada, soit un emploi à temps plein par 6,25 chevaux.
Source: Margaret Harvey