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Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires

LONGUEUIL, QC, le 13 févr. 2012 /CNW Telbec/ – Depuis hier (12 février), soit 43 jours seulement après le Nouvel An, les consommateurs canadiens ont déjà gagné suffisamment d'argent depuis le début de l'année pour payer leur facture d'épicerie jusqu'à l'an prochain!

Pour déterminer cette date, il suffit de comparer le revenu personnel disponible des Canadiens (30 255 $) et l'argent qu'ils ont dépensé en nourriture1 (3 583 $ ou 11,8 % de leurs dépenses). Pour une troisième année consécutive, 43 jours auront donc suffi, en moyenne, pour atteindre ce que l'on appelle l'affranchissement des dépenses alimentaires. Cette réalité tend à démontrer à quel point les Canadiens continuent de bénéficier d'un des paniers d'épicerie les plus abordables des pays industrialisés, comme en témoignent des données similaires du United States Department of Agriculture (USDA) sur les dépenses alimentaires2 (à l'épicerie) des ménages :

% des dépenses alimentaires des ménages
(à l'épicerie – 2010)
États-Unis 8,9
Singapour 9,6
Canada 13,3
Royaume-Uni 13,3
Suisse 13,5
Allemagne 14,2
Australie 14,4
Pays-Bas 14,5
Danemark 14,7
Irlande 15,3
Suède 15,8
France 16,0
Espagne 16,2
Belgique 16,3
Finlande 17,3
Italie 17,4
Norvège 17,6
Japon 17,6
Nouvelle-Zélande 17,8
Portugal 18,4
Grèce 21,0
Chine 24,5
Mexique 25,0
Brésil 26,7
Russie 31,2

 

Ces résultats favorables sont en bonne partie rendus possibles grâce aux agriculteurs de chez nous qui continuent d'offrir à leurs concitoyens des aliments de qualité, en abondance, en tout temps et à prix abordable. Nos concitoyens peuvent être fiers de leur filière agroalimentaire, un secteur des plus performants auquel les agriculteurs contribuent de façon particulièrement dynamique.

Les quelque 30 000 entreprises agricoles du Québec procurent de l'emploi à près de 55 000 personnes et vendent des produits pour une valeur de plus de 7 milliards de dollars chaque année. Ces résultats font de l'agriculture la plus importante activité du secteur primaire au Québec, tant du point de vue économique que de l'emploi. Selon une analyse récente de Leger marketing, 44 % de ce que nous consommons en alimentation provient de l'extérieur du Québec. Or, chaque point de pourcentage d'achat de produits québécois en alimentation représente près de 350 millions de dollars dans l'économie des régions québécoises. Une raison de plus pour favoriser l'achat local!

Rappelons, en terminant, que plus d'un milliard de personnes (un habitant sur six) ne mangent pas à leur faim dans le monde, incluant des centaines de milliers de Canadiens et de Québécois selon Banques alimentaires Canada et Banques alimentaires Québec. Les agriculteurs québécois, nonobstant la bonne performance du panier d'épicerie canadien, ne peuvent demeurer impassibles devant une telle réalité, comme en témoigne leur participation annuelle aux diverses activités de collecte de fonds (grande guignolée, tablées populaires, etc.).

L'Union des producteurs agricoles, qui réunit tous les agriculteurs québécois autour du même objectif – nourrir leurs concitoyens – est fière de contribuer au développement économique du Québec et d'œuvrer pour le maintien d'une agriculture à dimension humaine, dynamique, performante et ancrée dans toutes les régions du Québec.

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i Aliments, breuvages et tabac. Source : Fédération canadienne de l'agriculture.
ii Aliments, alcool et tabac. Source : USDA.
iii Source : Jean-Marc Léger, Journal de Montréal, 30 janvier 2012. 

 

Source : 

Éliane Hamel

Directrice, Service des communications
Union des producteurs agricoles

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