Séoul (Corée du Sud), le 26 mars 2012 – Le ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, s’est rendu au Japon avec le premier ministre Stephen Harper pour lancer les négociations en vue de conclure un accord de partenariat économique avec le Japon qui profitera aux secteurs agricoles des deux pays. Le ministre Ritz a dirigé une délégation diversifiée de l’industrie agricole canadienne au Japon et a rencontré des acheteurs japonais de bœuf, de porc, de céréales et d’oléagineux dans le but d’accroître les débouchés pour les produits canadiens sains et de grande qualité.
« Le libre-échange entre le Japon et le Canada permettra d’offrir des produits agricoles et alimentaires dans les deux pays au profit des agriculteurs et des consommateurs, a déclaré le ministre Ritz. Les producteurs agricoles et les transformateurs de produits agricoles du Canada sont de grands acteurs de l’économie du pays; voilà pourquoi notre gouvernement continue d’accorder la priorité au commerce international. »
Le Canada tient à resserrer ses liens économiques avec le Japon afin de s’assurer d’une libre circulation des échanges entre les deux pays. Le Japon est la troisième puissance économique mondiale et le deuxième marché de produits agricoles en importance du Canada. Le marché japonais représente près de 4 milliards de dollars pour les agriculteurs et transformateurs d’aliments canadiens. Le Japon est le deuxième marché en importance pour les exportateurs canadiens avec des ventes de porc et de produits du porc totalisant près de 900 millions de dollars en 2011. L’huile de canola « bonne pour la santé du cœur » du Canada détient également 40 p. 100 des parts du marché de l’huile alimentaire du Japon et vaut environ 1,4 milliard de dollars pour le Canada.
Le ministre Ritz a rencontré le ministre Michihiko Kano, son homologue japonais, et a remercié le Japon d’avoir décidé récemment de revoir ses règlements s’appliquant au marché national et aux importations de bœuf. Le Canada espère que cette décision conduira à un élargissement de l’accès au marché pour les bovins âgés de plus de 21 mois. La Canadian Cattlemen’s Association estime que ce changement permettra de plus de doubler les ventes de bœuf canadien au Japon et d’atteindre des ventes totales de 160 millions de dollars au cours de la première année d’accès complet.
En s’associant à la Commission canadienne du blé, à la Commission canadienne des grains et aux Producteurs de grains du Canada, le ministre Ritz a pu garantir un approvisionnement continu de blé et d’orge de renommée internationale du Canada à l’industrie céréalière du Japon. Le Japon est le troisième marché du blé en importance pour le Canada dont les exportations ont atteint 471 millions de dollars en 2011. Le Canada est le plus gros fournisseur de malt du Japon et est responsable de 40 p. 100 de ses importations de malt.
Après le Japon, le ministre Ritz s’est rendu en Corée du Sud pour réitérer que le Canada souhaite accroître le commerce agricole entre les deux pays. Les exportations de produits agricoles et alimentaires du Canada vers la Corée du Sud ont totalisé plus de 1 milliard de dollars en 2011. Le ministre Ritz s’est dit ravi de la décision fondée sur des principes scientifiques prise récemment par la Corée du Sud, qui autorise maintenant l’importation du bœuf canadien provenant d’animaux de moins de 30 mois. L’industrie canadienne du bœuf estime que ce rétablissement de l’accès au marché pourrait se traduire par des gains de plus de 30 millions de dollars pour les producteurs canadiens d’ici 2015. La Corée du Sud était le 4e marché en importance pour le bœuf canadien avant la découverte du foyer d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en 2003.
Meagan Murdoch
Agriculture et Agroalimentaire Canada