SAINT-RÉMI, QC, le 11 juill. 2012 /CNW Telbec/ – La micro-rafale qui s’est abattue, mercredi dernier, en Montérégie Ouest, a eu des conséquences sur quelque 10 000 hectares de terre agricole dont la moitié ont particulièrement goûté à la violence des éléments déchaînés. Selon les premières estimations, 30 % de ces terres étaient cultivées en production maraîchère.
« C’est donc dire qu’approximativement 70 % des producteurs touchés se spécialisent en grande culture, soit en production de maïs, maïs-grain, blé et soya. Il faut aussi noter que plusieurs producteurs en serres, des vignobles et des producteurs de pommes ont aussi vu leurs champs ravagés par la micro-rafale, a précisé M. Jérémie Letellier, président du Syndicat local de l’UPA des Jardins-de-Napierville. C’est sûr que les pertes se chiffreront à plusieurs millions de dollars. » Selon les premières constatations, environ la moitié des producteurs sinistrés avaient contracté une assurance pour couvrir les pertes liées à ce type d’événement.
Les premières estimations font état d’une centaine de producteurs qui ont eu des dommages à divers degrés. Toutefois, environ une soixantaine d’entre eux ont été plus durement affectés par la micro-rafale. Les données précises seront publiées sous peu par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
Pour l’heure, la Financière agricole du Québec (FADQ) et le MAPAQ poursuivent leur visite des champs affectés afin de mesurer l’ampleur des pertes. La FADQ se consacre aux producteurs ayant une assurance-récolte alors que le MAPAQ visite les producteurs qui n’avaient pas souscrit d’assurance. La micro-rafale a particulièrement touché les terres agricoles situées dans les municipalités de Saint-Urbain-Premier, Saint-Rémi, Saint-Michel, Sherrington, Sainte-Clotilde-de-Châteauguay, Mercier, Saint-Isidore, Saint-Édouard et Hemmingford.
Renseignements :
Chantal Legault
Conseillère aux communications et à la commercialisation
Fédération de l’UPA de Saint-Jean-Valleyfield