Montréal, le 22 novembre 2012 – Alors qu’on se soucie de plus en plus de l’impact des activités humaines sur l’environnement, les producteurs de porcs du Québec deviennent les premiers au monde à effectuer l’analyse
complète du cycle de vie de leurs activités. Qui plus est, les résultats de cet exercice mené par des firmes
indépendantes1 démontrent que la production porcine québécoise affiche une empreinte environnementale plus qu’enviable parmi les grands pays producteurs.
L’analyse, réalisée selon les normes établies par le Programme des Nations unies pour l’environnement, comporte trois volets : l’empreinte eau, l’empreinte carbone et le bilan socioéconomique.
Empreinte eau : leader mondial
L’empreinte eau, c’est-à-dire la consommation d’eau associée à toutes les étapes de fabrication d’un produit, s’élève à 231 litres d’eau pour 1 kg de porc désossé produit au Québec. Ainsi, l’empreinte eau de la production porcine au Québec est deux fois moins élevée que la moyenne mondiale qui s’élève à 462 litres d’eau par kg de porc.
Empreinte carbone : inférieure à la moyenne des grands pays producteurs
Le calcul de l’empreinte carbone de l’élevage porcin au Québec a tenu compte de la fabrication des aliments jusqu’à la sortie de l’abattoir. Produire un kilo de porc au Québec génère donc 4,16 kg CO2e, soit l’équivalent d’un
déplacement de 13,4 km en voiture. À titre comparatif, la moyenne des grands pays producteurs comme les
États-Unis et le Royaume-Uni est de 4,65 kg CO2e. Par ailleurs, l’élevage de porcs est responsable de seulement
7,6 % du total des émissions de GES générées par l’agriculture au Québec.
Bilan socioéconomique : performance positive pour un moteur économique important
Le bilan socioéconomique permet d’évaluer le niveau de responsabilité socioéconomique des entreprises porcines à l’endroit des travailleurs agricoles, de la collectivité et de leurs partenaires commerciaux. Ce bilan a permis de constater que les producteurs de porcs du Québec ont mis en place des bonnes pratiques en matière de salubrité, de bien-être animal, de protection des sols et de cohabitation harmonieuse.
La FPPQ profite par ailleurs de l’occasion pour dévoiler une nouvelle mise à jour2 concernant son impact économique au Québec. En effet, la filière porcine, de la production à la transformation, représente près de 30 % des activités agricoles au Québec et emploie 25 600 personnes. Elle est la deuxième industrie agroalimentaire en importance et génère des retombées économiques annuelles de 2, 25 milliards de dollars.
« Nous sommes très heureux que les efforts des producteurs portent fruit. Avec leur engagement et la collabo-ration des partenaires, la FPPQ a adopté un plan d’action dynamique et innovateur pour mettre la durabilité au coeur de la production porcine, et ce, en allant plus loin que les normes sévères déjà existantes », souligne
M. David Boissonneault, président de la FPPQ. « Notre produit est non seulement distinctif par la variété de ses coupes, mais il répond également aux nouveaux besoins des consommateurs québécois en plus d’être un gage de qualité et de différenciation sur nos marchés d’exportation.
Prochaine étape
Afin de toujours améliorer ses pratiques, la FPPQ fera réaliser par un tiers un rapport de responsabilité sociale
qui permettra au secteur porcin québécois d’établir dès 2013 un plan d’action visant à améliorer son bilan
socioéconomique. « On ne va pas s’arrêter là, il reste du travail à faire, mais les résultats de cette analyse du cycle de vie sont plus que prometteurs », mentionne David Boissonneault. « Malgré une situation financière encore
difficile, les producteurs continuent d’élever leurs porcs avec l’ambition de faire toujours mieux et avec un savoir-faire reconnu partout dans le monde », a-t-il conclu.
Source: Vanessa Roland