Gérard Samet
« A nous de choisir! », proclament les pancartes portées par l’homme sandwich, qui est venu quêter ce matin devant le siège de l’UPA à Longueuil. Daniel Morel est producteur bovin et il en a assez de devoir payer des cotisations à l’UPA. « Nous n’avons pas la liberté de choisir notre syndicat, le gouvernement et la loi nous imposent de payer. Ce n’est pas démocratique! », dit-il à qui veut l’entendre.
Pour lui, l’UPA et le gouvernement ne tiennent pas compte des petits producteurs et de leurs intérêts. « Monsieur le ministre Gendron, soyez un grand ministre et laissez nous choisir! », clame-t-il encore. « Comment l’UPA peut nous remercier par écrit de l’avoir choisie, alors que la cotisation est obligatoire ?», questionne-t-il en colère, en montrant les appels de cotisation qu’il a reçus. Il est mis en demeure de payer 343,67$ pour une adhésion qu’il n’a pas choisie. Marcel Groleau, le président de l’UPA lui a pourtant écrit : « combien je suis heureux de constater votre adhésion à l’organisation ».
« Mais ce n’est pas vrai », explique Morel, « puisque tous les producteurs agricoles sont contraints par la loi de payer leur cotisation à l’UPA! ».
Daniel Morel produit du bœuf depuis la naissance jusqu’à la vente de viande sous l’appellation www.boeufangus.com.
Le producteur de Roxton Falls a l’intention de continuer sa lutte pour obtenir la liberté du choix syndical.