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L’électricité au service du développement régional et de la souveraineté alimentaire

LONGUEUIL, QC, le 18 févr. 2013 /CNW Telbec/ – L'Union des producteurs agricoles (UPA) et le Syndicat des producteurs en serre du Québec (SPSQ) invitent le gouvernement du Québec à faire un pas de plus vers son projet de souveraineté alimentaire en soutenant la production d'aliments frais au Québec, 12 mois par année. Pour les deux organismes, un accès facilité aux surplus d'électricité pour chauffer et éclairer les serres pourrait accroître la part des produits frais du Québec sur les tablettes de nos épiceries, tout en concrétisant la vision gouvernementale de faire de l'électricité un moteur de développement économique régional.

« Hydro-Québec est en situation de surplus d'électricité, et ce, pour plusieurs années encore.  Il y a là une excellente occasion d'optimiser cette ressource et de miser sur un secteur de production au potentiel très prometteur. En proposant aux serriculteurs un tarif adapté à leur réalité, le gouvernement du Québec investit dans le développement régional par le biais d'un nouveau levier de création d'emplois susceptibles d'améliorer notre autonomie alimentaire.  De plus, une telle mesure peut diminuer la dépendance de certains producteurs à l'huile et au mazout et ainsi contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre », de déclarer le président de l'Union, Marcel Groleau.

La production en serre au Québec représente plus de 270 millions de dollars en recettes monétaires annuelles. Un accès facilité à l'énergie électrique permettrait d'augmenter les superficies sous éclairage et de produire davantage, tout au long de l'année. Pour André Mousseau, président du Syndicat des producteurs en serre du Québec, « nous croyons qu'il est possible d'accroître la production de 33 % et de créer plus de 2000 nouveaux emplois d'ici les 5 prochaines années si les conditions sont au rendez-vous. Les retombées seraient positives non seulement pour nos membres, mais pour toute l'économie des régions, particulièrement pour les entreprises qui gravitent autour de notre secteur ».

En 2012, l'électricité ne représentait que 5 % de toute l'énergie consommée en chauffage par les serres du Québec. Cette situation s'explique par l'inadéquation des structures tarifaires offertes par Hydro-Québec pour un secteur dont l'appel de puissance est très variable tout au long de l'année. Pourtant, chaque dollar investi en chauffage permet de générer 4,70 $ en produits de serre. « Les producteurs en serre veulent en faire bien plus. Tout ce dont ils ont besoin, c'est un accès abordable à l'électricité pour en faire leur locomotive de développement », conclut André Mousseau.

SOURCE : Union des producteurs agricoles

Renseignements :

Source :
Éliane Hamel
Directrice, Service des communications

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