QUÉBEC, le 20 févr. 2013 /CNW Telbec/ – C’est avec intérêt que la ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Mme Agnès Maltais, a pris connaissance des données régionales de l’édition 2011 du Profil régional de l’industrie bioalimentaire au Québec, réalisée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Le document, qui dresse un portrait détaillé du secteur bioalimentaire pour chacune des régions administratives, fait ressortir les mouvements qui ont dynamisé cet important secteur de l’économie régionale.
Chaudière-Appalaches
Deuxième région en importance au Québec dans le domaine bioalimentaire, la Chaudière-Appalaches regroupe environ 5 400 exploitations agricoles et quelque 160 entreprises de transformation alimentaire. Elle représente donc un pôle majeur dans ce secteur d’activité. De surcroît, l’évolution du contexte économique amène les producteurs traditionnels à consolider leurs activités, si bien qu’on assiste à une diminution du nombre d’entreprises et à une croissance de la taille de certaines d’entre elles.
Les productions animales sont depuis longtemps au cœur de l’agriculture de la région. Plus précisément, les productions laitière et porcine dominent le palmarès pour ce qui est des recettes monétaires. Au fil du temps, l’agriculture de la Chaudière-Appalaches s’est toutefois diversifiée avec près d’une centaine d’exploitations qui ont choisi de miser sur des productions animales moins courantes, comme celles du lapin, de la chèvre, du cheval, du bison, du sanglier, du canard et de la caille.
Le secteur de la transformation alimentaire, en particulier les activités d’abattage, constitue un important moteur économique dans la région. La valeur des livraisons le démontre, car elle avoisine deux milliards de dollars annuellement. Réunissant environ 160 établissements, ce secteur assure tout près de 5 200 emplois. La région compte un bon nombre d’établissements de grande taille, notamment dans les secteurs des viandes, des produits laitiers, des pâtisseries et des croustilles. Parallèlement, de multiples entreprises mettent au point de nouveaux produits, pour lesquels la mise en marché se fait dans des circuits courts.
Des progrès ont aussi été réalisés dans l’agriculture biologique, particulièrement dans les secteurs de l’acériculture, des grandes cultures, de l’horticulture et de la production laitière. Cette croissance s’est manifestée tant par la création de nouvelles exploitations optant pour ce mode de production que par la conversion d’entreprises existantes. À ce jour, 252 entreprises possèdent un certificat de conformité en matière d’agriculture biologique.
On constate également la popularité indéniable des marchés publics. Depuis 2007, leur nombre est passé de deux à sept sur le territoire. Cette popularité est directement liée à la demande croissante des consommateurs de la Chaudière-Appalaches pour des produits locaux et régionaux. De toute évidence, de plus en plus de citoyens perçoivent positivement les aliments produits localement.
« L’agriculture fait partie de notre paysage économique et de notre histoire depuis toujours. Aujourd’hui, plus que jamais, le bioalimentaire est au cœur du développement économique de notre région. Je suis convaincu que nous devons travailler ensemble à l’essor de ce secteur très prometteur pour notre avenir. La future politique de souveraineté alimentaire à laquelle mon gouvernement travaille activement et qui sera déposée ce printemps, nous donnera les moyens pour développer davantage l’industrie bioalimentaire et lui donner un second souffle », a affirmé Mme Maltais.
Pour consulter l’ensemble des données statistiques sur l’industrie bioalimentaire, vous pouvez télécharger gratuitement la version électronique du Profil régional de l’industrie bioalimentaire au Québec. Estimations pour 2011 à l’adresse Internet suivante :
www.mapaq.gouv.qc.ca/profilbioalimentaire.