QUÉBEC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – L’Union des producteurs agricoles est prête à aller de l’avant avec les orientations proposées aujourd’hui par le gouvernement du Québec dans sa nouvelle Politique de souveraineté alimentaire.
« La politique gouvernementale, qui mise sur l’identification et la présence accrue des produits de chez nous, l’occupation dynamique du territoire, la valorisation de notre potentiel bioalimentaire et le développement durable, s’inscrit en toute continuité avec le projet présenté par le ministre Gendron le 22 mars dernier, qui avait fait consensus auprès des partenaires de la filière », a déclaré le président général de l’Union, M. Marcel Groleau. « Les échanges que nous avons eus ce matin avec les membres de la Table de concertation des partenaires du secteur bioalimentaire québécois nous ont permis d’aller plus loin et d’amorcer le plan d’action qui soutiendra la mise en œuvre de la Politique », de poursuivre Marcel Groleau.
L’Union paysanne
Lachute, le jeudi le 16 mai 2013 – L’Union paysanne constate que la politique de souveraineté alimentaire du Parti Québécois a tout d’une coquille vide et démontre clairement la très mauvaise connaissance qu’a le ministre de l’Agriculture des enjeux du secteur. Se limitant à des pistes d’action avec peu de moyens, l’ensemble de la politique ne fait que pelleter le débat nécessaire vers l’avant alors que le rapport Pronovost insistait sur l’urgence d’agir, sur le courage nécessaire et sur le besoin d’oxygène.
En s’éloignant du rapport Pronovost et du rapport St-Pierre, le PQ creuse un mauvais sillon. En effet, pas un mot sur la réforme des subventions agricoles et pas un mot sur la fin du monopole de l’UPA. Rien non plus sur la réforme de la mise en marché collective qui devait donner un nouvel élan à l’entreprenariat en agriculture et améliorer le revenu des fermes. Rien pour l’avenir de l’agriculture qui sera majoritairement composé de néo-agriculteurs qui n’ont même pas accès au territoire. Et rien pour la différenciation de l’agriculture. Rien. Le vide.
Conseil des entrepreneurs agricoles
SAINT-HYACINTHE, QC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – Le Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) déplore que le gouvernement Marois ait choisi d’évacuer la question du monopole syndical de l’UPA de sa Politique de souveraineté alimentaire dévoilée aujourd’hui.
« Il s’agit pourtant d’une question centrale pour l’avenir des entreprises agricoles du Québec. La Loi sur les producteurs agricoles, qui a instauré le régime de monopole syndical, est vieille de plus de 40 ans. Elle ne cadre plus avec nos valeurs démocratiques, ni avec les nouveaux modèles de production. C’est pourquoi de plus en plus de producteurs dénoncent celle-ci et revendiquent la liberté de cotiser à l’organisme syndical de leur choix » souligne Jacques Cartier, président du CEA.
Les producteurs de porcs
MONTRÉAL, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – Les producteurs de porcs du Québec reçoivent la nouvelle politique comme un message clair et positif du gouvernement : elle offrira un environnement d’affaires propice à la consolidation et au développement actuel et futur du secteur porcin.
Les producteurs et la filière porcine se réjouissent qu’elle contienne des mesures qui vont leur offrir l’environnement stable requis pour se développer. L’engagement du gouvernement à offrir une plus grande stabilité des conditions d’exploitation et un renforcement de la capacité concurrentielle via des leviers gouvernementaux (meilleur accès aux capitaux et à du personnel qualifié, recherche et innovation) leur offrira l’appui pour le développement du secteur porcin.
Fédération des producteurs de lait
LONGUEUIL, QC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) accueille positivement la Politique de souveraineté alimentaire présentée par le gouvernement du Québec. Pour le président de la FPLQ, Bruno Letendre, le secteur laitier québécois, qui est reconnu pour ses produits distinctifs et pour sa contribution durable à l’économie des régions et du Québec, s’inscrit très bien dans les grands axes de la politique annoncée.
Solidarité rurale du Québec
NICOLET, QC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – Solidarité rurale du Québec salue le gouvernement du Québec pour le lancement, aujourd’hui, de la Politique de souveraineté alimentaire, attendue depuis longtemps. Le milieu agroalimentaire fait face depuis plusieurs années à des défis de taille; il était devenu nécessaire que le Québec se dote d’une vision renouvelée et d’un véritable contrat social pour répondre à nos besoins alimentaires. Le dépôt de cette politique est une belle démonstration de l’ouverture au dialogue et de l’intention du gouvernement à aller plus loin en mettant en place des piliers importants pour faire progresser l’agriculture sur le territoire québécois. La vision sur laquelle s’appuie cette nouvelle politique confirme l’importance de ce secteur pour le Québec.
Fédération des municipalités du Québec
QUÉBEC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – La Fédération québécoise des municipalités (FQM) accueille favorablement l’annonce faite aujourd’hui par la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. François Gendron, de la Politique de souveraineté alimentaire du Québec.
Pour le vice-président de la FQM, M. Richard Lehoux, « il faut se réjouir de voir le Québec se doter d’une vision à long terme pour le secteur de l’agriculture qui, en plus de procurer des milliers d’emplois partout en région, s’avère essentiel pour l’avenir de notre société ».
L’industrie de la transformation alimentaire
BAIE-ST-PAUL, QC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – Forte des consensus dégagés en avril dernier lors du Sommet sur l’avenir de la transformation bioalimentaire québécoise, l’industrie a réitéré dans le cadre du dévoilement de la Politique de souveraineté alimentaire, ses inquiétudes quant à l’avenir du premier secteur manufacturier au Québec, et rappelé ses demandes à l’égard de la reconnaissance de l’importance économique du secteur.
« Avec 11 millions $ affectés présentement à notre secteur, écrivent-ils, à peine un peu plus de 1 % du budget annuel de 1 milliard $ du MAPAQ, nous ne pourrons pas soutenir la compétition qui nous guette. Notamment, notre industrie est 17 % moins rentable que celle de l’Ontario et 4,5 % moins que celle de l’ensemble du Canada. Le ratio d’investissements en immobilisations et réparations sur le PIB dans le secteur québécois de la transformation bioalimentaire (11,7 %) est également inférieur à celui de l’Ontario (12,3 %). Ceci s’explique entre autres par le caractère distinctif de notre base industrielle. Nous redemandons aujourd’hui que le gouvernement du Québec consente aux quelques 2000 entreprises de transformation bioalimentaire québécoises, des budgets minimums annuels de 100 millions $, pendant 5 ans, indispensables afin d’assurer notre compétitivité ici au Québec, ainsi que sur les scènes nationale et internationale. »
Distribution fruits et légumes
MONTRÉAL, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ – L’Association québécoise de la distribution des fruits et légumes (AQDFL) salue le dépôt tant attendu de la première Politique de souveraineté alimentaire du Québec qui a eu lieu aujourd’hui à Baie-Saint-Paul.
L’AQDFL est particulièrement heureuse de constater que le gouvernement privilégie la voie de la concertation entre les acteurs pour favoriser la distribution et la promotion des fruits et légumes du Québec. Le fait de centrer la Politique sur le consommateur est également un incontournable sur lequel nous travaillons depuis de nombreuse années, notamment grâce à notre campagne « J’aime 5 à 10 portions par jour ».