COMMUNIQUÉ – Québec (Québec), le 5 décembre 2013 – L'honorable Maxime Bernier, ministre d'État (Petite entreprise et Tourisme, et Agriculture), s'est aujourd'hui adressé au 89e Congrès général de l'Union des producteurs agricoles (UPA), où il a souligné les avantages que les producteurs agricoles du Québec tireront de l'Accord économique et commercial global (AECG) conclu entre le Canada et l'Union européenne (UE).
« Cet accord historique est le plus exhaustif et le plus ambitieux que le Canada ait jamais signé et constitue un gain considérable pour les industries agricoles et agroalimentaires du Québec, a déclaré le ministre Bernier. Les producteurs, les travailleurs et les familles du Québec profiteront grandement de l'accès préférentiel des produits primaires et transformés canadiens à l'Europe, l'un des marchés les plus importants du monde. »
Le secteur agricole et agroalimentaire du Québec joue un rôle clé dans l'économie de la province et est réputé comme un fournisseur fiable de produits sains et de première qualité. Ce secteur a injecté plus de 22 milliards dans l'économie de la province en 2012 et employé environ 450 000 Québécois.
Lorsque l'Accord commercial Canada-UE sera pleinement appliqué, plus de 95 p. 100 des droits tarifaires de l'UE sur les produits agricoles seront éliminés, y compris ceux qui frappent les produits agricoles transformés et les boissons.
L'AECG ouvrira de nouvelles possibilités d'accès à ce marché à des exportations agricoles clés du Québec comme les produits du sirop d'érable, les fruits et légumes frais et congelés, l'huile de canola ainsi que les produits transformés comme les barres aux fruits, les sucreries, les chocolats et les pâtes. L'accord ouvre également de nouveaux débouchés aux producteurs de porc et de bœuf, car il prévoit l'instauration d'un contingent tarifaire de plus de 81 000 tonnes d’exportations de porc canadien qui entreront dans l'UE en franchise.
Les exportations agricoles du Québec vers l'UE s'établissaient en moyenne à 688,5 millions de dollars par année entre 2010 et 2012, ce qui fait de l'agriculture le troisième secteur d'exportation de la province vers l'UE. L'AECG s’accompagnera de la possibilité d'augmenter les ventes, ce qui profitera aux infatigables Québécois en leur apportant de nouveaux emplois, de plus hauts salaires et une plus grande prospérité à long terme.
L'AECG n'influera pas sur le système de gestion de l'offre du Canada, qui restera aussi solide qu'auparavant. Ce système et ses trois piliers clés (contrôle de la production, contrôles des importations et contrôles des prix) demeureront intacts, et la majorité des produits dont l'offre est réglementée ne seront pas touchés par l'élargissement de l'accès au marché.
Pour plus d'information sur la façon dont l'accord commercial Canada-UE profitera au Québec, consultez le site Avantages pour le Québec.
Pour d’autres renseignements sur les vastes avantages de cet accord pour chaque région du Canada, consultez le site Canada – Union Européenne : Accord écomomique et commercial global (http://plandaction.gc.ca/AECG.)
Scott French
Directeur des communications
Cabinet de l'honorable Maxime Bernier
Ministre d'État (Petite entreprise et Tourisme, et Agriculture)