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La Parole à L’UPA !

NDRL : La Vie Agricole a voulu permettre à L’UPA de s’expliquer sur les informations publiées ces dernières semaines dans les médias nationaux qui ne donnent pas une image très positive de l’organisation syndicale. Comme vous pouvez le constater alors que L’UPA prétend souvent ne pas être consultée par les médias libres de leur expression, ses porte-paroles ne sont pas très bavards lorsqu’il s’agit de donner des explications. Voici les réponses obtenues auprès de Patrice Juneau.

LVA : Vous n’êtes pas sans savoir que la chroniqueuse Lise Ravary a écrit dans le Journal de Montréal le 14 mai un texte intitulé “ Libérez-nous de l’UPA!“. Elle s’inquiétait du transfert d’expertise de l’État québécois au profit d’un monopole syndical en agriculture qu’elle juge aussi désastreux que le transfert d’expertise du ministère des Transports aux firmes d’ingénierie tel que mis en lumaière en ce moment par la Commission Charbonneau ! Qu’est-ce que votre organisation répond à cela ?

La réaction de l’UPA est publiée dans la section “commentaires” des deux textes de Mme Ravary. Nous n’avons rien à ajouter.

LVA : Lise Ravary écrit aussi: “L’UPA est un état dans l’État“. Elle évoque L’UPA en le comparant à “Un lobby de l’agriculture industrielle, écraseur de petits producteurs indépendants, fossoyeur de diversité et d’originalité dans la production, défenseur de l’immobilisme, monopole opaque, hostile, fermé à toute réforme qui lui retirerait ne serait-ce qu’une partie de son immense pouvoir“. Quelle réaction cela entraine-t-il au sein de votre organisation ?

La réaction de l’UPA est publiée dans la section “commentaires” des deux textes de Mme Ravary. Nous n’avons rien à ajouter.

LVA : Elle rappelle aussi une situation que La Vie Agricole a pu vérifier suite à deux demandes au MAPAQ: Qu’il est impossible d’obtenir une simple liste des agriculteurs du Québec sauf pour l’UPA ? Comment expliquez-vous cela et réagissez-vous à cela ?

La liste utilisée par l’UPA est distincte de celle du MAPAQ et appartient à l’organisation. Quant à la liste du MAPAQ, elle contient des données personnelles soumises à la Loi sur l’accès à l’information. Je ne vois pas en vertu de quoi la Commission d’accès à l’information permettrait à La Vie agricole d’y avoir accès.

LVA : Benoit Girouard le 23 mai dans le Journal de Montréal publiait un extrait d’une analyse interne de l’UPA de 2001 provenant de divers présidents de base de trois fédérations de la région de Québec: «En défendant les intérêts des agriculteurs, ils considèrent ne plus pouvoir convaincre les instances supérieures, en particulier la Confédération parce qu’ils ont la ferme conviction que l’UPA écoute, mais n’entend plus ses agriculteurs et que l’UPA n’est plus représentée par l’ensemble des agriculteurs.» Quelle réaction L’UPA a-t-elle face à une telle note provenant de sa propre organisation et quels moyens ont-ils été pris depuis 12 ans pour remédier au sentiment de coupure entre les dirigeants et la base de l’agriculture ?

Je ne vois pas la pertinence, pour l’UPA, de commenter un document interne rédigé il y a 13 ans.

LVA : La Vie Agricole a publié en mai un article concernant Vincent Kelhetter où il est expliqué que celui-ci est exclu de sa fédération en lien avec ses actions des derniers temps notamment son combat pour ne pas payer sa cotisation en lien avec la faillite de Levinoff-Colbex. Quelle est votre réaction à cet article ? Nous vous précisons que suite à la demande de la Fédération des producteurs de bovins du Québec nous avons publié la réplique de celle-ci sur notre site et nous la publierons également dans le numéro de Juin.

Nous n’avons rien à ajouter à la réponse de la Fédération des producteurs de bovins du Québec.

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