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Les fourrages pour augmenter son gain !

La tenue de la conférence annuelle de l'ACPF (Association Canadienne pour les Plantes Fourragères)/CFGA (Canadian Forage and Grassland Association) à Bromont, à la mi-novembre, s'est avérée être un franc succès.

 

Cette réussite a été obtenue grâce à une excellente collaboration entre l'organisation nationale et le CQPF (Conseil québécois des plantes fourragères)/QFC (Quebec Forage Council) pour attirer les représentants de tous les secteurs, incluant ceux de la production laitière, la production bovine et la production végétale pour identifier des buts et des objectifs communs, en plus de trouver des stratégies pour faire avancer cette industrie dans la bonne direction. Un consensus a émergé de cette assemblée et l'ACPF/CFGA a franchi un pas important pas pour rallier le secteur des plantes fourragères et discuter des vrais enjeux. À l’occasion de cette rencontre à Bromont, l'ancien directeur exécutif de l'ACPF/CFGA, M.Wayne Digby de Brandon au Manitoba a été présenté via le web et a été le récipiendaire du prix du leadership  CFGA/ACPF – New Holland 2014.

Dr. Gilles Bélanger, chercheur pour Agriculture et Agroalimentaire du Canada, gagnant du prix du Leadership en 2013, a fait une présentation sur les recherches en plantes fourragères au Canada pour expliquer comment tirer les leçons du passé pour avoir un meilleur avenir dans l’utilisation des fourrages. M. Lampron, président de Valacta  et le Dr Doris Pellerin de l’Université Laval, ont mis en valeur l’utilisation des fourrages pour une bonne production laitière. M. Lampron a rappelé qu’il reste au Québec moins de 6000 fermes laitières mais qu’elles ont un poids économique de 2,34 milliards de dollars, qu’elles représentent 23 000 emplois et 15 000 autres auprès des fournisseurs. Il a rappelé aussi que le pouvoir de taxation des gouvernements dans ce secteur de l’agriculture est élevé. Pour le seul secteur laitier, les municipalités et les deux paliers de gouvernement collectent 1,18 milliards de dollars. M. Lampron a rappelé que les fourrages étaient au cœur de l’agriculture québécoise mais que ce n’est pas toujours le cas pour ce qui a trait à la recherche dans ce domaine. “ Les fourrages sont souvent en arrière des autres préoccupations“, a-t-il dit. Le Dr Pellerin a quant à lui souligné que les fourrages économiques sont un facteur clef des fermes laitières représentant un gain de 10 $ par hectolitre et environ 835 $ de plus par vache.

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