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Un surplus mondial de lait qui fait mal

En décembre dernier, en Nouvelle-Zélande, la première coopérative laitière au monde, Fonterra, a diminué de moitié le prix payé aux producteurs.La Nouvelle-Zélande essaie d'éponger le surplus mondial de lait. La première coopérative du pays, également premier transformateur de lait au monde, a ainsi diminué de plus de 40 % le paiement aux producteurs par rapport à l’année précédente. Il s’agissait alors d’une année record de rémunération des éleveurs néo-zélandais, qui exportaient abondamment leur lait vers la Chine. Ils recevront  alors leur plus bas revenu des huit dernières années. La Nouvelle-Zélande a été victime d’une fausse alerte à la bactérie dans du lait pour enfant.Les chinois traitent de plus en plus avec les américains et les européens. Belle aubaine pour les exportateurs de ces deux continents qui vivent une surabondance de poudre de lait depuis que la Russie a fermé ses portes aux produits alimentaires occidentaux.Il faut comprendre qu’il y a actuellement un surplus laitier mondial, du au ralentissement des importations chinoises et à l’embargo russe. Sous peu l’Union européenne supprimera ses quotas laitiers et la situation risque donc de s’aggraver. Fonterra force donc la production néo-zélandaise à diminuer.La perte pour la Nouvelle-Zélande est chiffrée à plus de 6 milliards de dollars néo-zélandais, près de 5 milliards de dollars américains. 

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