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Ce que veut TransCanada: un oléoduc de l’Ouest vers l’Est

TransCanada a clairement annoncé qu’elle visait l’élaboration d’un nouveau projet d’oléoduc. L’Oléoduc Énergie Est d’une longueur de 4 600 kilomètres qui transportera environ 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries de l’Est du Canada.

Actuellement, le plan comporterait les grands volets suivants :

La conversion d’un gazoduc existant en un pipeline de transport de pétrole
La construction de nouveaux oléoducs en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, dans l’Est de l’Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick pour relier le pipeline converti
La construction des installations connexes, des stations de pompage et des terminaux de réservoirs nécessaires pour transporter le pétrole brut de l’Alberta vers le Québec et le Nouveau-Brunswick, y compris des installations maritimes pour faciliter l’accès à d’autres marchés par navires-citernes

Alors que le tracé exact ne sera déterminé qu’après avoir été soumis à l’examen du public et des organismes de règlementation, le point de départ prévu est un nouveau terminal de réservoirs à Hardisty en Alberta. Trois autres terminaux seraient construits le long du tracé de l’oléoduc, le premier en Saskatchewan, le deuxième dans la région de la ville de Québec et le troisième dans la région de Saint John au Nouveau-Brunswick. Les terminaux des régions de la ville de Québec et de Saint John comprendraient des installations destinées au chargement des navires-citernes. Le projet permettrait également d’acheminer du pétrole aux raffineries du Québec, à Montréal, près de la ville de Québec et à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Un nouvel oléoduc serait construit en Alberta, dans la Saskatchewan, au Manitoba, dans l’Est de l’Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

 

Le Centre québécois à l’environnement (CQDE),appuyé par la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal  réclame une version française des 30 000 pages de documents déposés par TransCanada en anglais pour défendre son projet. L’ONE a refusé cette demande et l’avocat de TransCanada, Me Claude Marseille, a déclaré au Journal de Montréal le 11 février dernier : “ On a déjà déposé sur notre site internet plus de 10 000 pages en français au moment où on se parle.“ Il estime que ces informations sont suffisantes pour permettre aux 1964 propriétaires fonciers québécois chez qui le pipeline doit passer de décider de participer ou non au processus de consultation publique de l’ONE, peut-on également lire dans le Journal de Montréal.

Selon les sources de TransCanada

 

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